Il y a 16 ans aujourd'hui naissait Alice, la petite-fille qui m'a permis d'être grande-mère. La voici:
Je trouve qu'elle a l'air bien tristounette là-dessus. Mais si belle. Mais bon, n'a-t-on pas toutes été à 16 ans , remplies des plus fols espoirs et envahies d'états de tristesse sans fond? Tout est si excessif à cet âge: la joie, la peine, l'amour, de désamour…
Je ne sais pas pour vous mais je me souviens que moi, à 16 ans, je voulais que le temps s'arrête. Parce que j'étais heureuse? Non. Je traînais un chagrin d'amour depuis un an, le plus terrible de toute ma vie. Le seul chagrin d'amour que j'ai jamais éprouvé et qui m'a pollué le coeur pendant des années… Mais quand même, j'avais le sentiment que le monde m'appartenait, que tout était à découvrir. J'avançais, malgré la félonie de John qui, à 16 ans, m'avait trompée, croyez-le ou non, avec la mère d'une de mes amies. Et oui! Avec une "vieillarde" d'une quarantaine d'années. Il m'aimait, disait-il. Mais nos langoureux baisers et nos interminables necking exacerbaient son désir et le menaient tout droit ensuite dans le lit de cette femme, couguar avant la lettre … "Sixteen candels ", les boomers se rappellent certes cette chanson. Évoquer John me rappelle ce slow cochon que nous dansions, excitées à en perdre tous nos repères…
Enfin… En attendant de te voir et de te célébrer ce soir, mon Alice la merveille, je te souhaite de réussir l'examen que tu passes aujourd'hui pour ton cours de conduite automobile. Je te souhaite aussi que cette journée de tes seize ans soit parmi les plus belles de ta vie. Je te souhaite des rêves à n'en plus finir et l'envie furieuse d'en réaliser quelques-uns. Je t'aime.