jocelyne robert

Le sein est à mes yeux la plus belle et la plus séduisante partie du corps féminin.  Certes la plus chargée symboliquement aussi.  Tous les hommes hétérosexuels se souviennent du premier sein qui les a érotisés, qui les a fait bander, qui les a enivrés et repus la première fois et  auquel ils se sont référés ensuite dans leur séance érotique en solo… Je me souviens d'un gars qui, dans ces fantasmes, revoyait toujours la  bretelle de soutien-gorge tombée sur le bras d'une belle et le sein qui se gonflait et s'agitait pour sortir de son écrin. Le sein se grave à jamais dans l'univers fantasmatique masculin.

Je me souviens aussi de mon père à qui j'avais demandé, quelques semaines avant sa mort, quel était le plus beau souvenir de sa vie.  Sa réponse m'avait un peu stupéfiée et émerveillée: " Le jour où j'ai vu les seins de ta mère."

Ce sein des premiers émois érotiques, c'est le Sein avec un grand S.  Le Sein de la sexualité, celui qui, dans une sorte de rite initiatique confirme le jeune mâle hétéro dans sa virilité effervescente. C'est le Sein-phare, le Sein-fantasme, le Sein-déclencheur, le Sein-saint…

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Publié dans : Corps, Femmes
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5 commentaires

  • Commentaire de Renée — 31 août 2010 à 17 h 18 min

    Petite histoire fraîche, sans nichons ni extension.
    Elle détacha le chignon pour laisser libre ses cheveux. Il aimait y caller son visage. Elle ne garda que ses petits bas noirs lui donnant l’air frileuse ; la chaleur de l’homme était si près. Elle se lova dans ses bras, caressa la forte cuisse, le torse velu et lui dit : « Sois beau et tiens-moi ». Elle continua à lui parler comme si les mots les attisaient.

    Avant d’attacher ses cheveux, elle alla sur la galerie arrière, les brosser. Elle retira les cheveux sur les crins de la brosse et les laissa s’envoler sachant qu’ils iraient s’accrocher aux plantes du jardin. Qui sait ? Des oiseaux viendraient les prendre pour leur nid. La fraîcheur du matin la fit entrer; elle alla chausser ses petits bas noirs. Lui dormait toujours, elle l’observa. Elle aurait aimé le caresser mais ne voulant le réveiller, elle continua à tourner autour du lit. Autour de lui. Elle savait le membre endormi et se rappela combien vite il aurait réagi.
    J’ai aussi une histoire de blas blancs (rire)
    Renée

  • Commentaire de Pierre — 30 août 2010 à 21 h 44 min

    Et que fait-on de la « tablette » ? Endroit où s’endorment souvent les bébés, en se faisant tapotter les fesses… !!

  • Commentaire de Gilles — 28 août 2010 à 17 h 51 min

    Depuis la nuit des temps, les seins des femmes ont attisé le désir des hommes. Et les femmes, non sans le savoir, ont mis en évidence leurs attributs féminins et érotiques. Que ce soit en littérature, peinture, photo, les seins font partie des sujets de prédilections, à l’exception de Gustave Courbet (L’origine du monde).
    Citations coquines sur les seins : http://www.evene.fr/citations/mot.php?mot=seins.
    Livre sur le sujet : Monestier Martin. Les seins – Encyclopédie historique et bizarre des gorges, mamelles, poitrines, pis et autres tétons. Le Cherche Midi, 2001

  • Commentaire de Renée — 28 août 2010 à 10 h 29 min

    Les seins, non pas miroir de l’âme mais accompagnant le regard des femmes.Ils en disent « long » ou pas du tout. Les saintes « nitouche » savent les montrer avec réserve 🙂
    Lors d’un précédent commentaire, je me suis intéressée aux étuis de seins et étuis péniens. À maintes reprises dans l’histoire, les sous-vêtements ont servi de prothèses et bien souvent l’ordonnance de la façade ne correspondait pas à la distribution intérieure.
    « Le petit livre des gros mots » de Gilles Guilleron
    Variantes de couilles: Boules,olives, roubignoles, valseuses.

    Nichons:
    Mes nénés. Après avoir lu le billet de JR, je me suis mise à penser à l’importance qu’avait eu l’achat de mon premier soutien-gorge. Un blanc, évidemment. Un garçon de mon âge avait raconté à ses copains que je mettais des kleenex dans mon soutien-gorge. J’en avais été gênée, mais était-ce vrai?
    Moins drôle, j’ai aussi pensé à ma dernière mammographie et me suis dit que cet examen était à l’opposé du plaisir de « montrer ». Le corps de la santé quotidienne.
    Et je me suis consolée, sachant que je pourrais encore lui dire: « Seins-moi bien.
    Renée

  • Commentaire de Nadia — 27 août 2010 à 16 h 19 min

    Le film de Marquise Lepage… J’ai vu ça en première à Québec quand il est sorti. La carte postale est si belle, un beau souvenir.

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