jocelyne robert

Pourquoi cette irrésistible envie de vous faire un clin d'oeil érotique?  Est-ce cette ennuyante Saint-Valentin qui vient ponctuer un hiver qui s’étire?  Est-ce cette lassitude d'enfiler des pelures superposées au lieu de se balader à moitié nu sur une plage de feu ? Sont-ce les histoires de viol, d’horreurs et d’agressions sexuelles qui s’étalent ça et là dans les médias qui font chercher des moments joyeux, légers et pétillants de santé érotique ? 

Sans doute tout cela.  Mais c'est surtout un ami Twitter qui a semé en moi cette idée en me confiant qu'un de mes gazouillis (dans lequel je confiais mon amour des tables) lui avait fait penser à une scène érotique de film. Je me suis alors demandé, sans trop faire d'efforts, quelles scènes de films avaient à mes yeux une valeur érotique. Et, par un hasard des plus cocasse, j'ai constaté que les deux séquences qui me sont venues spontanément à l'esprit prenaient place dans un environnement farineux! Je jure pourtant n'avoir jamais batifolé avec un boulanger, ni fantasmé d'un pâtissier…

La première scène se passe entre Jessica Lange et Jack Nicholson dans le film Le facteur sonne toujours deux fois. Regardez… 

 

Voici un  moment cinématographique à classer au panthéon des scènes érotiques. À mon avis. 

Dans la scène qui suit,  Andy Garcia et Sofia Coppola font des gnocchis pour Le parrain.

Ici, tout est dans l'évocation:  langueur érotique et désir se laissent palper… du bout des doigts.

(Pour voir il faut cliquer coin droit en bas dans DailyMotion)

Et vous, quelles images érotiques cinématographiques se sont accrochées dans vos souvenirs? Si vous avez envie de nous le dire, sans essayer de nous rouler dans la farine, ce serait bien chouette… Merci de partager avec nous via les commentaires de ce blogue.

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Publié dans : Billet d'humeur ou d'humour, Cinéma, Culture et Société, Érotisme
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4 commentaires

  • Commentaire de Stéphanie ..... — 9 août 2013 à 7 h 47 min

    Mon film préferré s’appelle « La Strada » de Federico Fellini …
    J’adore ce film , en version italienne évidemment car j’adore cette langue ….. Ce film pour moi c’est l’histoire d’amour , mais en fait ce film parle d’amour mais pas du tout d’érotisme …..

  • Commentaire de Renée — 23 février 2013 à 18 h 16 min

    L’exemple de Louis,

    Érotique, oui de toute évidence.
    À ces hommes qui disent préférer l’érotisme, je vous dis que vous préférez la beauté, la lenteur, la suggestion. Le « hall-d’entrée »
    J’ai vu les extraits. C’était érotique parce que c’était beau. Les acteurs du film étaient beaux.
    Pas beau, pas érotique. Imaginez les mêmes scènes avec des monsieurs et madames tout le monde, on aurait dit eurkk. Des vieux, des handicapés, mon amant et moi, l’amante. On aurait pas voulu se voir sur le film érotique. Ce que l’homme et la femme vivent dans l’intimité de la chambre à la lumière du jour ou de la nuit «l uminée » par les luminaires de la rue ne se montre
    pas. Voilà pour moi ce qui est attirant.

    Tentons , ici, de nous « sexprimer » par des phrases. Oublions la fausse naïveté de David Hamilton et considérons l’effort de Lucian Freud, artiste peintre décédé en 2012 (?)
    Considérons ce qu’aura été la chaire avant de s’étendre et de se détendre.
    Youkali

  • Commentaire de Louis Poirier — 20 février 2013 à 10 h 37 min

    Les scènes érotiques au cinéma sont invariablement supérieurs à tout ce qu’on pourrait voir dans un film porno. Tout d’abord parce que dans le porno, on a jamais affaire à de véritables acteurs qui ne sont là que pour forniquer. Ce sont souvent des hommes et des femmes désabusés et qui font ça mécaniquement. IL n’en ressort aucunes émotions.

    Les acteurs/actrices qui tournent des scènes érotiques au cinéma le font avec beaucoup plus de professionalisme et de plus la cinématographie est beaucoup plus soignée. C’est incomparable.

    Voici un bel exemple :

    http://www.youtube.com/watch?v=1OqUzhpJ06M&feature=endscreen&NR=1

  • Commentaire de Renée — 12 février 2013 à 19 h 43 min

    Je me suis rappelée de « la guerre du feu , de cette façon dont l’homme verse ou renverse la femme pour la prendre par devant et non par derrière. Elle aimait plus ça.
    Ensuite , j’ai pensé à un film dont je n’ai pas le titre, un film ave Nicole Kidman et J. Nicholson (?) pas sûr de l’acteur.
    Elle s’était mise à danser, lassivement, devant l’homme, mais elle était seule dans sa danse sur une musique de Léonard Cohen, « Dance me with the end of love ».
    Ce n’est pas du cinéma quand l’homme de la farine me prépare des crêpes de sarazin, au matin.
    Il porte son legging avantageux, son chandail lourd et chaud et je le regarde de dos.

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