Sur les traces de Gwendoline. Et de Jocelyne.
Présentation de mon roman, Éclats de femme, qui sort ces jours-ci.
Cliquer sur l’image pour voir et entendre la conversation entre mon éditrice et moi aux sujet de ce livre.
16Oct2017 |
Éclats de femme: Sur les traces de Gwendoline et de Jocelyne |
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Sur les traces de Gwendoline. Et de Jocelyne.
Présentation de mon roman, Éclats de femme, qui sort ces jours-ci.
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Trois sexologues, trois générations.
Chez les Francs Tireurs à Télé-Québec, avec Julie Pelletier, Vincent Quesnel et moi, la sexo-matriarche.
Il suffit de cliquer sur l’image pour tout voir, et tout entendre.
Aux lendemains de la journée internationale des droits des femmes, aux lendemains de cette discussion sur la place publique sur « l’être ou ne pas être féministe », mes pensées vagabondent: Un féminisme transgénérationnel, ça existe ? Et, mieux encore, une solidarité féministe transgénérationnelle, ça se peut-tu?
En fait, cette brève m’a été inspirée par un gazouillis de Léa Clermont-Dion sur Twitter il y a quelques jours. Aussi, par Annette Côté-Savoie, cette jeune féministe de 105 ans découverte au télé-journal de Patrice Roy.
Léa Clermont-Dion écrivait que les « deux attaques les plus fréquentes faites aux femmes sont reliées à deux choses: leur sexualité et leur physique. »
Elle a raison Léa. Mais elle oublie une troisième attaque, virulente, insidieuse et plus inéluctable que les deux précédentes en plus de les contenir et de les déborder : leur âge. Bien sûr, on n’attaque pas les féministes de 105 ans. Celles-là, on les vénère, avec raison. Mais qu’est-ce quon se reprend sur les autres, de 55 à 85 ans ! Lire la suite
Cela se passait le 11 février, pour souligner, à l’occasion de la Saint-Valentin, le droit à l’amour et à l’érotisme des personnes de tous âges.
À l’Institut universitaire de gériatrie de Montréal, sur invitation du Centre Avantâge
On parle beaucoup d’amour ces jours-ci. Saint-Valentin oblige. Société de consommation aussi. À l’occasion d’une conférence prononcée cette semaine à l’Institut universitaire de gériatrie de Montréal, j’ai eu envie de rappeler que l’amour est un sentiment qui appartient à tous les êtres humains, susceptible d’être éprouvé et partagé à toutes les étapes de la vie. Et de rappeler aussi, dans la foulée, que la sexualité est une dimension humaine qui prend naissance dans le monde biologique et qui s’exprime à l’infini à travers les cultures, les époques, l’histoire, les arts et les âges.
Les êtres humains vivent longtemps. Ils peuvent se passer de sexe durant des semaines, des années et même durant toute leur vie. Ils peuvent aussi être d’ardents pratiquants, sans honte et sans remord, jusqu’à la fin de leurs jours. Dans l’espèce humaine, tout le cycle de la vie est une vaste saison des amours et si cela n’était des préjugés âgistes, l’intérêt érotique s’amplifierait plutôt que de s’étioler en vieillissant. Ce qui me permet de dire cela? Plus Orphée s’approche et nous drague, plus nous devrions, en toute logique, avoir envie de fusionner. Après tout, faire l’amour n’est-il pas la meilleure façon de tirer la langue au vieillissement et à la mort? Et puis, qu’on ait 25, 50 ou 75 ans, le plaisir, librement consenti et partagé, n’est jamais disgracieux, jamais obscène, jamais anormal. Lire la suite
Je vous attends pour déboulonner avec moi des mythes et diktats sociaux réservant la sexualité aux jeunes, beaux, lisses et bronzés….
Si vous ne vous considérez pas concerné/es, je vous rassure tout de suite: cela viendra, c’est promis !
31Oct2015 |
Ma crise d’Octobre 1970 |
Parce que je viens de me rendre compte que je vieillis et que, soudain, j’ai peur de ne plus me souvenir, d’oublier l’inoubliable. Aussi, parce que je viens de prendre conscience du vide ethnographique autour de cet événement inique, et que je le déplore. La crise d’Octobre est connue comme une injure historique à l’égard d’un peuple.
Par contre, les centaines d’inconnus, rêveurs, poètes et idéalistes qu’on a malmenés et dont on a bafoué les droits, ont peu ou pas raconté leur crise d’Octobre personnelle. Je ne veux plus contribuer à ce trou noir. Enfin, parce que je vois une analogie entre les victimes de cet égarement d’État et les victimes de viol : elles se sentent souillées et finissent par se croire coupables d’avoir provoqué en étant des esprits libres. Lire la suite
Patrick Huard a raison de le dire ( #TLMEP , émission Tout le monde en parle du 27 septembre 2015): Le niqab est une chose sérieuse. Très sérieuse. Pour les Mulcair, Trudeau, Huard, et autres David de ce monde, voici une courte réflexion sexosophique sur ce cachot de tissu.
Le niqab n’est pas un vêtement religieux. Le niqab n’est pas seulement un symbole. Le niqab est une prison pour femmes. C’est un pénitencier de lourds chiffons qui s’enroulent autour d’elles, leur collent à la peau, les écrasent. Une geôle que la femme est autorisée à quitter lorsqu’elle doit s’activer à l’intérieur de sa seconde prison: la cuisine. Lire la suite