jocelyne robert

Une nouvelle récente rapportée par le Globe and Mail est passée presque inaperçue… Le point en question : augmentation notable des ITSSS (infections transmissibles sexuellement et par le sang) chez les cinquante ans et plus… Donc, chez les grand-pères et les grand-mères.

 
Mauvaise nouvelle? Oui, à certains égards. On peut conclure 1) que les boomers ont un préjugé négatif à l’égard du préservatif ou 2) qu’ayant été en couple pendant de nombreuses années, ils n’ont pas appris à intégrer le condom dans leurs activités sexuelles ou tout simplement que 3) ils sont fidèles au mythe qui leur colle aux fesses et baignent dans la pensée magique de leur invulnérabilité.
 
Mais, c’est aussi une bonne nouvelle : cela montre clairement que la sexualité ne meurt pas avec la ménopause ou la cinquantaine.
 
Alors, tant mieux si les papis et mamies boomers ne se contentent pas de vivre leurs fantasmes par procuration, en regardant des inconnus qui forniquent sur le Net. Tant mieux s’ils ne retombent pas en enfance en jouant au docteur avec leur souris d’ordinateur.  Et encore tant mieux s’ils ne font pas la file pour obtenir un resserrement vaginal ou une augmentation pénienne.
 
Ils  ont toujours voulu tout révolutionner. Voilà une belle occasion de continuer!  En montrant à leurs rejetons adultes et à leurs petits-enfants ados que la véritable liberté sexuelle réside dans la responsabilisation .  Et que la révolution sexuelle, c'est  le contraire de se soumettre et de se laisser charrier par la pensée magique…
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Publié dans : Femmes, Hommes, Médias et Actualités, Sexualité et Sexologie
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