Peut-être avez-vous entendu parler de cette histoire dont on ne peut révéler le nom des protagonistes. Ils étaient amoureux. De jeunes adultes. Avec son consentement, il filme leurs ébats sexuels.
Puis, leur relation tourne au vinaigre, elle le quitte et il ne le prend pas. Il a une fracture du moi, est furieux et, vous l'avez deviné, décide de se venger en envoyant ces images sur le WEB. Elle est furieuse, veut que tout cela disparaisse de la place publique, décide de le poursuivre devant les tribunaux. Si mes informations sont bonnes, le juge oblige Monsieur à verser à Madame la somme de 40 000.$ pour les préjudices subis.
Je dis bravo à cette dame d'avoir porté plainte. Elle a eu raison. Elle avait consenti à cette fantaisie qui ne devait servir qu'à attiser leur relation érotique de couple. Elle n'a jamais consenti à devenir une porn star publique. Ce genre de situation est de plus en plus fréquente et ce gain en Cour peut décourager des gars full fru de se venger aussi vilainement.
Peut-être Madame aurait-elle eu une bonne monnaie d'échange si elle avait filmé Monsieur lors d'une érection défaillante ou d'une éjaculation plus précoce que précoce et qu'elle l'aurait menacé à sont tour d'envoyer ses "prouesses" dans l'intersidéral? Je blague. Un peu méchamment…
Morale de cette histoire: pensez-y 2 fois plutôt qu'une avant de participer à des petits films érotiques maison. On ne sait jamais jusqu'où peuvent aller la mesquinerie et la soif de vengeance lorsque la relation se morpionne. Une fois que des images se retrouvent sur le net, elles font le tour du monde en criant lapin et il est à peu près impossible de s'assurer qu'elles disparaissent complètement et à jamais.
Je parle de cela avec Guy Simard dans quelques instants: