jocelyne robert

À l'inverse, le politique n'est pas toujours éminemment érotique…

Des étudiants de sciences politiques publient un magazine érotique.  Son nom:  L'Imparfaite.  Tant mieux si l'austérité du politique ne neutralise pas Eros au profit de Thanatos.

Ce qui me ravirait par dessus tout:  que les étudiants des sciences érotiques publient  un magazine politique.  Qu'on ait enfin la preuve que sexologues, sexosophes, sex0-thérapeutes ou analystes  et autres spécialistes de la bagatelle sont aussi des êtres d'idées, d'engagement, de tête, de culture, d'intellect…

Les responsables de la revue écrivent:

"La sexualité est au carrefour de bien des enjeux sociaux. Il s’agit d’un prisme de choix pour analyser l’articulation entre l’économique, le juridique, le philosophique, l’artistique et le politique. Et ainsi tenter de mieux comprendre la culture dans laquelle nous évoluons. Quoi de plus naturel alors, dans une école qui met tant l’accent sur la transversalité des disciplines et des méthodes, que de se confronter à ce défi?"

Tiens, tiens…  J'ai mainte fois écrit sensiblement la même chose.  

Et je tiens, depuis longtemps, sensiblement le même discours.  Je suis prête à parier que les mêmes propos, venant du sérieux milieu politique, auront  bien plus de portée que venant  du "léger" milieu de la sexologie…  Pfft!…  C'est pas demain la veille qu'on verra une ou un premier ministre sexologue hein?  

Qu'en dites-vous?

Christiane Charette en parlera à son émission dans un moment:  http://www.radio-canada.ca/emissions/christiane_charette/2009-2010/

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