jocelyne robert

Dans le dernier épisode de Trauma (16 février),  série télévisée sur Radio-Canada, un  jeune médecin résident offre à son collègue  de prendre sa place auprès d'un homme hospitalisé qui est pédophile.  L'un n'est "pas capable", n'a pas l'ouverture nécessaire  pour soigner adéquatement ce patient.  L'autre, le médecin résident  qui offre au premier de le remplacer, dit que semblable situation  ne le trouble pas, qu'il est apte à faire abstraction des gestes coupables de cet homme sur un enfant de 5 ans.

À la toute fin de l'épisode,   le médecin résident  "ouvert" confie à son supérieur qu'il se croit homosexuel.  Quelle grossière erreur de jugement de la part des auteurs de cette télésérie  que ce lien, ce petit fil rouge entre orientation homosexuelle et pédophilie.  C'était subtil  et peut-être inconscient (quoi que…   il me semble que ce lien tordu ne peut pas avoir échappé à un des coauteurs qui est psychologue ..?)  mais le clou du préjugé a néanmoins été  enfoncé dans le cerveau du téléspectateur.  C'était subtil au point que mon conjoint, qui regardait la télé avec moi,  n'a pas relevé.

 
N'empêche.  Dans l'esprit de celui ou celle qui regarde, le message qui est avalé, si subliminal soit-il est:  les homosexuels tolèrent la pédophilie.  De là, il n'y y a qu'un pas de chat pour croire qu'homosexualité et pédérastie sont synonymes.
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Publié dans : Culture et Société, Éducation, Orientation sexuelle, Sexualité et Sexologie
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