Une image vaut mille mots, dit-on. Même si celle-ci a été trafiquée (voir le site du Mauvais oeil; je pensais que c'était évident mais je le précise clairement en réponse aux commentaires 🙂
Et ça n'enlève rien à mon texte du jour, tant ce «faux» rictus de dégoût, de dédain, de mépris s'applique à merveille aux propos de Monsieur Ouellet lorsqu'il parle des femmes et du libre choix à l'IVG (interruption volontaire de grossessse).
En avez-vous autant ras-le-bol que moi de ces peintres aveugles qui osent brosser le tableau de ce que devraient être la sexualité et la responsabilité des femmes?
J'en appelle encore aujourd'hui à la vigilance tant les acquis semblent fragiles ces temps-ci. Et ce, dans des pays modernes, démocratiques et apparemment humanistes. J'en ai parlé il y a quelques jours ici (viol compréhensible parce que fille trop sexy, recul de l'éducation sexuelle, homophobie manifeste, libre choix quant à l'avortement remis en question, marchandisation du corps des femmes, etc.)
Ça continue. Aujourd'hui, dans La Presse, Lysianne Gagnon nous parle de cette juge américaine assaillie d'attaques de la droite sous prétexte qu'elle serait homosexuelle. On se croirait revenu en 1950!
Le mépris n'aura qu'un temps. Tel était le titre d'un film d'Arthur Lamothe à la fin des années 60. Pour certains, le mépris à l'égard de la liberté et de l'égalité des femmes, a une saveur, gluante, d'éternité.