jocelyne robert

Au Canada, aujourd'hui, 10 juin 2010 : une révolutionnaire a 50 ans.  La pilule.

Je dis La pilule et tout le monde sait qu’on parle de contraceptif.  Juste cela, c’est absolument formidable. Qu’un cachet, parmi des milliards et milliards d’autres , dont certains sauvent des vies et éradiquent des maladies, se mérite un titre aussi ostentatoire lui conférant une sorte de statut d’unicité, relève du prodige.  LA pilule, titre pompeux  jamais démenti.  Quand on y pense, ça n’est pas rien!

Le 10 juin 1960 est  donc une date mémorable dans l’histoire des femmes d’ici puisque c’est ce jour là qu’un comprimé, qui n’était alors qu’une pilule contraceptive était officiellement accepté pour commercialisation.  Même si j’ai souligné son quinquagénat dans un billet antérieur http://lesfemmesvintage.com/2010/05/12/actus-femmes-vintage-soyons-vintage-vigilantes/ je ne pouvais pas aujourd’hui, ne pas saluer  combien  la jubilaire mérite son titre…

–       La pilule est arrivée comme une  révolutionnaire lumineuse, sorte de magicienne qui  changea la vie des femmes et des hommes

–       La pilule a marqué le début d’une transformation profonde des mœurs  et une rupture épistémologique avec le passé

–       La pilule a reçu un accueil exalté et fut l’objet de bien moins de résistance que ce qu’on aurait pu croire

–       La pilule représente le véritable et le plus important profit de ce qu’on a appelé la révolution sexuelle

–       La pilule n’a pas eu qu’un effet contraceptif ; elle a ouvert les cerveaux et débloquer la parole, libérer la joie.

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Publié dans : Corps, Famille, Femmes
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2 commentaires

  • Commentaire de Jocelyne Robert — 13 juin 2010 à 10 h 31 min

    J’apprécie toujours vos commentaires chère Renée!

  • Commentaire de Renée — 13 juin 2010 à 7 h 53 min

    La pilule…les pilules.
    Extrait du dernier billet de JR:
    « La pilule n’a pas eu qu’un effet contraceptif ; elle a ouvert les cerveaux et débloquer la parole, libérer la joie. »
    Très juste. Et les autres ont suivi, la pilule du lendemain, plus récemment la pilule érectile et disponible, légalisée en Suisse, la pilule de la mort.
    À lire dans La Presse de samedi, Pierre Foglia, « Oui, je le veux », l’histoire
    d’une femme atteinte d’une maladie incurable qui s’est rendue dans ce pays pou y être euthanasiée. Ainsi présenté, l’acte est « touchant ». Il ne s’agit pas de la pilule de la joie mais celle d’un choix.
    Renée

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