jocelyne robert

Ça m'a sauté dans la tronche ce matin du 16 septembre: La commission Bastarache distille des relents  pornographiques.

Flagrant trip de mâles, sorte de gang bang où une cohorte de prédateurs s'acharnent sur Bellemare qui s'est soumis, à la condition qu'on reconnaisse sa participation et qu'on filme le tout. Gros plans sur les détails croustillants.  Fétichistes d’objets phalliques (crayons et stylos) dont je reproduis ici, à peu près textuellement, les formulations:

  • « Combien de crayons? De quelle couleur? Un, deux ou trois stylos… ?
  • Un crayon avec de la mine…?  Vous préférez avec de la mine…?
  • Oui, j'suis de la vieille école, je préfère un crayon qu’on aiguise dans un trou
  • Une fois, deux fois, trois fois? Combien de coups ? En haut ? En bas ? Sur le côté…? En marge?
  • Je le  fais derrière (la tablette) quand je pense que ça ne sera pas réglé la même journée
  • En combien de temps ? Le soir?  C’était la nuit…?
  • On peut faire ça n’importe comment, dans n'importe quelle posture, n’importe où avec un crayon…

Le détail obèse, la répétition, la compulsion, le spectacle. Qui mènent à rien.  Sauf peut-être  à un petit dégorgement.

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Publié dans : Médias et Actualités, Pornographie
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4 commentaires

  • Commentaire de Jocelyne Robert — 3 octobre 2010 à 16 h 29 min

    L’administration de ce bloque a publié votre commentaire intégralement tel que vous l’avez écrit. Il nous arrive de corriger les fautes quand elles ne sont pas trop nombreuses ou d’écourter les textes trop longs en tentant de ne pas travestir la pensée de l’auteur-e. Nous apprécierions que vous fassiez l’effort, la prochaine fois, de corriger un peu votre texte. Merci.

  • Commentaire de monicapepsi — 2 octobre 2010 à 0 h 19 min

    De la porno? Le terme est bien doux.

    Une débauche où se mêlent coups en bas de la ceinture, décoletés insoutenables de Me Côté,charme de Charest et cheveux frisottants en réaction à cette orgie d’allusions à la peau-litique; poses suyggestive de belle-mort; allusion incesantes au barreau, et quel puissant barreau, mesdames; exhibitionisme de mâles séduisants et bedonnants, en full-color,; et j’en passe.

    Mais la loi divine, qu’en fait-on, nobles maîtres? « Impudiques ne sera qu’à Bastarache seulement ».

    Mince consolation: 3$ par contribuables pour un tel spectacle. Beaucoup moins cher que dans un club de danseuses; une aubaine poue se divertir à peu de frais sans bières à 5$ la bouteille, pas de bouncer à l’entrée et pas de poteaux qui coupela vision des artiste.

    Let’s go! Vive la débauche full pin avec Bastarache!Il ne manque que Pitou La Botte t Bébé Papillon qui ont illustré les belles heures de Québec, dans les années ’50.

  • Commentaire de Renée — 17 septembre 2010 à 9 h 31 min

    Monia…vous adorez ce texte. Pouvez-vous nous dire pourquoi…?ou choisir un autre mot que « adorer ».

  • Commentaire de Monia — 16 septembre 2010 à 19 h 54 min

    Ouais, j’adore ce texte.

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