Ça m'a sauté dans la tronche ce matin du 16 septembre: La commission Bastarache distille des relents pornographiques.
Flagrant trip de mâles, sorte de gang bang où une cohorte de prédateurs s'acharnent sur Bellemare qui s'est soumis, à la condition qu'on reconnaisse sa participation et qu'on filme le tout. Gros plans sur les détails croustillants. Fétichistes d’objets phalliques (crayons et stylos) dont je reproduis ici, à peu près textuellement, les formulations:
- « Combien de crayons? De quelle couleur? Un, deux ou trois stylos… ?
- Un crayon avec de la mine…? Vous préférez avec de la mine…?
- Oui, j'suis de la vieille école, je préfère un crayon qu’on aiguise dans un trou
- Une fois, deux fois, trois fois? Combien de coups ? En haut ? En bas ? Sur le côté…? En marge?
- Je le fais derrière (la tablette) quand je pense que ça ne sera pas réglé la même journée
- En combien de temps ? Le soir? C’était la nuit…?
- On peut faire ça n’importe comment, dans n'importe quelle posture, n’importe où avec un crayon…
Le détail obèse, la répétition, la compulsion, le spectacle. Qui mènent à rien. Sauf peut-être à un petit dégorgement.