jocelyne robert

Aujourd'hui dans le journal La Presse, j'ai publié un texte sur l'affaire Turcotte, ce médecin qui vient d'être déclaré non criminellement responsable de la mort de ses deux enfants qu'il a poignardés.  Vous pouvez voir ce texte que le journal a titré "Guy Turcotte a tout tué".  Je le reproduis ici, en précisant que le titre que j'avais suggéré était "Turcotte: De l'amour…?"

 « C’était un père merveilleux… Il adorait ses enfants… Un homme si bon et si aimant… Il était si perturbé par son chagrin d’amour » Combien de fois avons-nous lu ou entendu de tels commentaires à l’égard du cardiologue qui a poignardé ses enfants ? 

Mon propos choquera peut-être. J’ai besoin de mettre des mots sur ce que j’éprouve depuis le début de cette horrible saga: je crois que Guy Turcotte n’aimait ni sa femme ni ses enfants. L’amour ne tue pas.

Guy Turcotte aimait la perfection et l’éclat doré qu’elle projette. Il aimait le halo de perfection qui l’entourait. Il aimait le fantasme, joli comme un dessin d’enfant : un grand arbre, un belle maison, du beau gazon, un grand soleil et, dans cette image idyllique, un Papa, grand Docteur respecté, une jolie Maman, docteure aussi mais avec un « d » un peu plus minuscule, et deux enfants magnifiques, un garçon et une fille, évidemment.

Il aimait projeter cet idéal, envié et enviable. Il aimait aimer ou peut-être plus encore, il aimait avoir l’air d’un homme aimant : sa femme, ses enfants, sa vie exemplaire, sa profession si humaine, sa famille, sa maison…

Il aimait, m’a-t-on dit, aller en vacances avec sa famille et des amis médecins et spécialistes comme lui, montrer les films où il jouait dans la mer avec ses petits. Son « pattern » incarnait l’image du bonheur : succès, réussite, aisance, performance et perfection. C’était (c’est toujours) un homme d’une haute intelligence cognitive. Son QI est probablement au dessus de la moyenne. Mais son intelligence affective et émotionnelle n’a certes jamais été évaluée. Cela compte si peu dans nos sociétés. Hélas…

Il était convaincu que la raison de vivre tient à cette représentation du bonheur inoculée par le Dieu maléfique du culte de la réussite, de la performance et de l’image. Guy Turcotte était beau, nanti, performant, perfectionniste, exigeant. Il ne supportait pas l’échec, la fêlure, le faux pli. Alors, un jour, quand la belle épouse est sortie de l’image, il n’a pas supporté ce trou dans son dessin d’enfant. Sa princesse, aimant un autre homme, tout s’est écroulé. Cela faisait de lui un homme ordinaire, imparfait, qui n’avait pas su être à la hauteur. Ce fut la fracture du Moi.

Il était si fort, si parfait, si suffisant, si plein de son invulnérabilité qu’il ne pouvait aller chercher de l’aide. Le faire eut été reconnaître, à temps, son humanité et son statut d’homme fragile.

Il dériva. Coula à pic. Son dessin d’enfant, désormais imparfait n’avait plus aucune valeur à ses yeux. Autant faire disparaître ce qui restait de plus emblématique de son rêve défait : ses enfants. Et il le fit, charcutant le dessin et le conte de fée avec lui.

Vous me pardonnerez la métaphore maladroite mais pour un homme comme Guy Turcotte, c’était tout ou rien. Il pensait Tout avoir. Il n’a plus rien. Ni personne. Il a tout effacé. Tout détruit. Tout tué.

Je crois que Guy Turcotte ne pouvait aimer sa femme ni ses enfants. C’était un déficient émotionnel. L’amour ne tue pas. 

Pin It
Publié dans : Amour, Médias et Actualités
Avec les mots-clefs : , , , , , , ,

68 commentaires

  • Commentaire de Jocelyne Robert — 11 juillet 2011 à 11 h 50 min

    Bonjour Jean Sébastien. Vous avez l’esprit de contradiction car à bien des égards c’est précisément ce que je dénonce dans mon billet: culte de la perfection, de l’image du couple idéal. Cela dit, je crois la problématique bien plus large encore… Merci de votre participation sympatique.

  • Commentaire de Jean-Sébastien Marsan — 11 juillet 2011 à 11 h 36 min

    Bonjour Jocelyne,

    Je ne suis pas d’accord avec votre analyse. L’amour peut tuer. Voici pourquoi.

    Notre culture valorise beaucoup un idéal de couple ultra-romantique (nous sommes conditionnés, dès l’enfance, à espérer le prince charmant ou la fée des étoiles, l’homme ou la femme de-notre-vie), exclusif (il est interdit d’aller « voir ailleurs », l’infidélité est un tabou) et fusionnel (les partenaires doivent vivre en autarcie, doivent combler tous les besoins de l’autre).

    Nous croyons qu’il n’existe qu’une seule manière d’aimer et de vivre à deux: s’approprier l’autre, le posséder. Dans notre culture romantique, la jalousie est d’ailleurs considérée comme une preuve d’amour.

    La violence conjugale provient essentiellement de notre culture du couple exclusif-fusionnel : puisque l’amour est possessif, que l’autre est considéré comme un objet, il est permis de le punir et même de le détruire.

    Dans la plupart des couples, la possessivité se limite à des comportements soupçonneux: peur des situations de séduction et de l’infidélité, interrogatoires suspicieux, restriction des contacts avec l’extérieur, rancune, mépris, etc.

    Certains couples sont le théâtre de crises de jalousie (avec pleurs, chantage, manipulation, etc.).

    D’autres vont plus loin en sombrant dans la violence.

    Le couple, au XXIe siècle, est trop souvent replié sur lui-même, asocial. On peut en dire autant de la famille nucléaire, qui s’acharne à vivre hors de la société. À mon avis, le couple exclusif-fusionnel et la vie de famille bungalow-piscine-pelouse sont de formidables incubateurs de frustrations et de violence.

    À quoi ça sert de spéculer sans fin sur la psychologie de Guy Turcotte et des autres individus violents qui commettent l’irréparable? Il serait plus pertinent, je crois, d’analyser et de critiquer le fonctionnement des institutions. Et pour moi, le couple et la famille sont deux institutions en crise, dysfonctionnelles.

  • Commentaire de Suzanne Gendron — 11 juillet 2011 à 11 h 00 min

    En lisant votre texte, Madame Robert, je me suis sentie réconfortée de savoir qu’il existe des gens encore capable de dire des choses sensées… Merci Madame! Merci d’oser expliquer, au risque de choquer… Enfin nous pouvons lire autre chose qu’un discours moralisateur de la part d’une élite intellectuelle de journalistes rationnels… Je ne suis pas une personne agressive, mais l’injustice que je ressens face au verdict de ce «personnage», ce Turcotte, me met en colère. J’ai ressenti le droit, comme contribuable, de critiquer notre système de justice. Je fais mon devoir de citoyenne et je vais voter; je travaille à temps plein, j’ai le droit de dénoncer ce que je paie avec l’argent de mes impôts, ce que je crois inacceptable. Ce Turcotte (que je n’appellerai jamais Monsieur), est un personnage tellement centré sur lui-même qu’il n’a pas réalisé qu’il était en détresse. Il avait le devoir, les moyens financiers et les ressources autour de lui pour demander de l’aide, pour protéger ses enfants de lui-même, lui qui était médecin et qui a prononcé le serment d’Hippocrate! C’est ça l’amour, pour moi, protéger ses enfants à tout prix! Nous, comme société, avons le devoir de protéger les enfants lorsque le parent naturel ne le fait pas, (je parle du père). Ce même personnage a posé multiples gestes empreints d’égoïsme, on n’a qu’à se demander qui a payé les funérailles des enfants? Je ne comprends pas les jurés, je me demande comment peuvent-ils se sentir en paix? Je ne comprends pas les journalistes qui rationnalisent… qui se croient meilleurs que les autres sous prétexte qu’ils respectent la structure du système judiciaire en place?!? Et qui, en plus, se mêlent de nous faire la morale!!! Je ne comprends pas! Mais, je comprends la mère, j’ai de la compassion pour elle, je comprends sa douleur, sa peine et sa fatigue. C’est cela que je comprends lorsque je l’entends dire qu’elle ne souhaite pas aller en appel. Étant mère moi-même, j’ai de la tendresse pour elle. En l’entendant parler dans son entrevue accordée à Josélito Michaud, j’ai eu de l’admiration pour son courage. Elle a choisi de ne pas entrer en guerre et je crois qu’elle a raison de ne pas accordé à ce « personnage » l’importance qu’il voulait avoir. Je travaille avec les femmes qui subissent de la violence et je suis convaincue que ce verdict est très malsain pour la cause des femmes! Par contre, le courage de la mère est un bel exemple.

  • Commentaire de judith — 10 juillet 2011 à 22 h 15 min

    Merci pour votre commentaire Mme Robert, qui met en lumière jusqu’à quel point dans tout ce processus d’évaluation de l’accusé, les facteurs liés à la personnalité ont été évacués à la Cour.

  • Commentaire de Jocelyne Robert — 12 juillet 2011 à 10 h 40 min

    @Stephane G
    J’ai décidé de publier vos commentaires même si on m’a suggéré de ne pas le faire. Pourquoi? Parce qu’il me semble important que les gens voient que certaines personnes, comme vous, colportent l’idée que la femme est toujours responsable de la violence et de la folie des hommes. Inquiétant.

  • Commentaire de Stephane.G — 10 juillet 2011 à 17 h 37 min

    Possible que Turcotte étais un control freak qui devant le fait que sa femme le flushe…le fout dehors…baise un de ses amis et que dans le fond elle baisais ce mec depuis un moment déjà et devant ses yeux

    O.J Simpson a tué son ex et son amant…et Nicole prêtais la Ferrari a son amant que O.J lui avais donné…pas mal sur que O.J devais être très heureux de voir un mec au volant d’une bagnole de 200,000$ qu’il a donné a son ex

    T’se des fois le jugement ca s’achète pas …et tu apprend pas ca a l’école non plus….Isabelle Gaston aurais du prendre un break de tout ca…se concentrer sur sa vie et celle de ses kids pour un moment….

  • Commentaire de François Lafontaine — 10 juillet 2011 à 16 h 51 min

    Je trouve votre analyse pertinente. Il est fort possible que l’homme s’est laissé convaincre par un monologue victimaire intérieur adressant son amour-propre fantasmé. Trouble de l’adaptation avec humeur dépressive: cette expression m’apparaît être beaucoup trop équivoque pour constituer l’essentiel d’une défense. Ne pourrions-nous pas affirmer, de la même manière, que Valéry Fabrikant, un homme aussi diplômé, intelligent et structuré que Guy Turcotte souffrait aussi d’un tel trouble? Il fut pourtant condamné à emprisonnement à perpétuité devant jury. Ne serait-ce que pour cette raison, nous avons le droit dans une société démocratique d’examiner des hypothèses alternatives comme vous le faites.

  • Commentaire de Alexandre F — 10 juillet 2011 à 15 h 39 min

    Mme Robert,

    Dans tout ce qui a été dit et écrit à ce sujet, je considère votre analyse comme étant la meilleure. Un texte remarquable et criant de vérité.

    Depuis déjà quelques années, j’aime écouter – souvent à la télévision – votre opinion sur différents sujets. Bon, je ne suis pas toujours en accord avec vous mais ça permet de nous sortir un peu de notre zone de confort et c’est ce qui fait la beauté des débats.

    Cela dit, je pense que vous avez fait un petit oublis dans la description de la famille parfaite de Guy Turcotte et, malheureusement, d’une trop grande majorité des gens.

    Pour quelle soit vraiment parfaite, ne trouvez pas qu’il manquait le chien?? Vous savez, le petit fido tout mignon gambadant sur le terrain familiale tout près de la piscine…

    Mais bref. Quelle histoire triste et révoltante. L’amour de l’image de la réussite est parfois plus fort que…l’amour.

    Je vous souhaite un bel été.

  • Commentaire de Pierre Marcotte — 10 juillet 2011 à 12 h 52 min

    Chère Mme
    Merci.

    Votre compréhention du cas Turcotte
    me rassure et me réconforte dans mon jugement
    vous l’avez écrit,je le pensais.
    Quel bien vous m’avez fait.
    Merci encore.

  • Commentaire de Line Merrette — 10 juillet 2011 à 12 h 30 min

    100% d’accord. Un type narcissique, égocentrique, émotionnellement immature. Ses expressions de colère et de vengeance m’ont fait très mauvaise impression. On peut se venger et être triste du sinistre résultat, les deux ne sont pas incompatibles. Tant que ce n’était pas fait, c’était théorique. Je suis désolée mais je n’y crois pas.

    Il y en a qui trouvent le moyen de dire que c’est la faute de Mme Gaston. Typique justement des masculinistes et autres spécimens qui mettent toujours le blâme sur les autres, de préférence les femmes qui «contrôlent le système judiciaire» (WTF?)… leur égo est tellement fragile! Allô? Ce n’est pas à nous de dire cela. Je trouve ça obscène! Elle souffre déjà assez je pense.

    La Gazette posait une bonne question: have we become a no fault society? Je pense que oui!

    Sa tristesse n’est pas une preuve de non-culpabilité, alors qu’une non-tristesse serait une preuve de culpabilité. Quand il demandait comment il se sentait d,avoir tué ses enfants, de ne plus les voir etc. il ramenait toujours la conversation à LUI, LUI, LUI!

  • Commentaire de Clepetar — 10 juillet 2011 à 11 h 57 min

    Ça traduit mot pour mot ce que je pense de cette histoire. Et pourquoi je ne suis pas d’accord avec les gens qui prétendent que s’il y avait plus de ressources pour hommes en crise, ce drame aurait pu être évité.

    D’accord il manque de ressources spécialisées pour hommes en situation de crise, mais dans le cas de Guy Turcotte, admettre ses failles et ses échecs était impossible. On aurait pu lui tendre toute l’aide du monde, jamais il n’aurait daigné y avoir recours. Enfin, selon mon humble opinion.

  • Commentaire de CAROline Gendron — 10 juillet 2011 à 11 h 46 min

    Que c’est bien dit : L’amour ne tue pas. Wow!

    En effet, je pense que Guy Turcotte ne pouvait aimer personne. Il aimait projeter l’image d’une personne idéale, d’une famille frisant la perfection, tout ce qui pouvait le rendre presque parfait. Une femme qui le trompe et le quitte a bouleversé son monde idéal de presque perfection. Il a alors voulu punir les éléments de sa vie qui ont détruit cet idéal.

    Trop, c’est comme pas assez. J’en sais de quoi pour avoir vécu avec ce genre d’homme pendant 15 ans de ma vie.

    Sa prison sera le monde. Qui pourra le reprendre comme médecin? Qui pourra lui faire confiance? Qui pourra ne pas le juger… et encore.

    J’adore tes billets.

    Merci Jocelyne.

  • Commentaire de Rémi Bouchard — 10 juillet 2011 à 11 h 44 min

    Hugues, avant de répondre à Madame Robert, j’ai suivi le procès et j’ai lu une vingtaine d’articles pour essayer de comprendre comment un être humain peut tuer ses enfant qu’il prétend aimer, et quant à moi, c’est elle qui explique le plus rationnellement l’état d’un tel être. L’opinion des Psy. est partagée et, selon mon humble opinion, la seule raison pour qu’un jury de onze parsonnes s’entendent en seulement 6 jours sur un sujets aussi contreversé est que les avocats de la défense ont fait un beaucoup meilleur travail que les avocats de la Couronne. Il faut quand même réaliser que ces 11 jurys qui se sont fait laver le cerveau s’étaient débarassé d’un jury qui comme moi, accepte très mal le « No Fault ».

  • Commentaire de Denis Veillette — 10 juillet 2011 à 11 h 12 min

    Bravo pour votre texte lumineux!

  • Commentaire de Jocelyne Robert — 10 juillet 2011 à 10 h 56 min

    @ Renée Pas si différentes en fait, ma métaphore avait pour but d’amener un éclairage sur cette société de l’image dans le but d’essayer de mieux comprendre….

  • Commentaire de Renée — 10 juillet 2011 à 10 h 43 min

    Deux opinions différentes, celle de Raymond Gravel, prêtre et celle de Jocelyne Robert, sexologue. Différentes et complémentaires. L’homme a été jugé…par des humains juges et ce n’est pas le dernier jugement, on parle de réhabilitation.
    « Humain trop humain », parfait trop parfait, troublé trop troublé. Troublant aussi pour tous ceux qui craignent le mal irréversible.
    Le pardon n’a pas qu’une connotation morale mais aussi une dose d’intérêt; celle de la continuité. L’homme T., porte en soi sa punition.
    « Les femmes et les enfants d’abord » est-ce démodé? En matière de violence
    Renée Dion, historienne de 59 ans

  • Commentaire de Jocelyne Robert — 10 juillet 2011 à 11 h 12 min

    @ Coquelicot.La mienne est aussi sur Cyberpresse: http://www.cyberpresse.ca/opinions/201107/08/01-4416357-guy-turcotte-a-tout-tue.php
    Merci de votre commentaire!

  • Commentaire de Coquelicot — 10 juillet 2011 à 9 h 51 min

    Votre version me plaît énormément et vous avez les mots pour le dire intelligemment. Vous soulevez encore beaucoup de discussions et c’est tant mieux. Curieusement on retrouve sur Cyberpresse l’opinion de Raymond Gravel mais pas la vôtre (?) Encore bravo et merci.

  • Commentaire de Jocelyne Robert — 10 juillet 2011 à 10 h 54 min

    @ Hugues. Merci Monsieur « Supremme ». Relisez mon article, il s’agit d’une métaphore et non d’un jugement. Une métaphore qui vise au contraire à ce qu’on comprenne mieux le dr Turcotte. Mais si vous lisez comme vous écrivez, vous risquez de ne pas comprendre…

  • Commentaire de Hugues — 10 juillet 2011 à 3 h 23 min

    Je reprends monsieur Bouchard, vous traduisez la pensée de tous les québécois qui ont posé un jugement rapide en se basant à la fassade. Je n’en reviens pas qu’on vous laisse publier des choses comme ça dans un journal. Merci à vous.

  • Commentaire de LaBelle — 9 juillet 2011 à 21 h 42 min

    Je suis tellement d’accord. Quand on aime véritablement ses enfants on accepte de se remettre en question jour après jour, de travailler sur soit, de grandir, même si ça fait mal!!!

  • Commentaire de Sylvain — 9 juillet 2011 à 20 h 12 min

    Bonjour, J’avais un peu de réserve à lire encore sur Guy Turcotte, et je suis tombé pas hasard, s’il existe, sur votre texte. Après sa lecture, je sentais le besoin de vous dire simplement merci pour votre propos qui met un baume sur tout cela 🙂

  • Commentaire de ANNETTE — 9 juillet 2011 à 20 h 06 min

    MERCI MADAME ROBERT POUR VOTRE ARTICLE DANS LE SOLEIL DE CE MATIN, CONCERNANT GUY TURCOTTE ….TELLEMENT VRAI, ÉCLAIRANT ET QUE DE SAGESSE DE VOTRE PART………BRAVO DE DIRE TOUT HAUT CE QUE PLUSIEURS PENSENT TOUT BAS…..

    MERCI ET BONNE FIN DE JOURNÉE

  • Commentaire de Jocelyne Robert — 9 juillet 2011 à 19 h 09 min

    Certes pas de tous mais d’une sacrée gang, je m’en suis rendue compte, sur Twitter surtout et sur FB. Merci à vous Rémi.

  • Commentaire de Rémi Bouchard — 9 juillet 2011 à 19 h 03 min

    Vous traduisez la pensée de tous les Québécois. Sauf les juristes pour qui ce cas devient une référence.

Laissez un commentaire