jocelyne robert

Premier entracte érotique: Elle 

Où étais-tu avant de venir de nulle part vers moi?
Avant que je me cale dans tes bras comme on entre chez soi après des siècles d’itinérance?
 
Tu m’as conviée à un ludique festin printanier. Inespéré.
Tu m’as sustentée, réjouie, enveloppée.
Tu m’as éclaboussée de lumière et de nectar.
Tu m’as fait débouler de rire
Tu m’as égarée dans la forêt drue de tes mystères.

Et pendant ce temps, toutes les cellules de ma peau photographiaient tes caresses…

Chaque nuit depuis, tes yeux chatoient pour moi, comme l’œil d’un chat
Comme des petites mers d’eau potable.

Hier, j’ai re-pensé pour la millième fois les mots: « je-t’ai-me »
En les déliant, j’ai vu chacune de ces syllabes, chaque lettre tenant la main de sa suivante, s’élever en valsant.  Puis se buriner dans l’infini.

Je t’escalade, en te câlinant, avec une infinie douceur.
Du bout des orteils jusqu’au sommet de l’âme
En m’attardant paresseusement sur ton sexe gonflé de joie.

Je t’amène sous la douche, te lèche et t’ouvre les yeux
Avec ma langue pour que tu vois tout tout tout.

Lave-moi de plaisir qui apprend à être amour!
Lave-moi d’amour qui apprend à être plaisir!

_______  

N.b.: En partie extrait de Le sexe en mal d'amour 

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Publié dans : Amour, Billet d'humeur ou d'humour, Couple, Culture et Société, Érotisme et/ou Pornographie, Plaisir, Sentiments et Émotions
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13 commentaires

  • Commentaire de Ginette — 29 septembre 2011 à 22 h 40 min

    Merci Jocelyne, j’espère que le lien GRAVATAR servira à d’autres aussi !!!!

  • Commentaire de Sonia — 29 septembre 2011 à 22 h 18 min

    Merci pour le lien Gravatar, je ne connaissais pas… 😀

  • Commentaire de Jocelyne Robert — 29 septembre 2011 à 22 h 08 min

    http://fr.gravatar.com/site/signup/

  • Commentaire de Ginette — 29 septembre 2011 à 22 h 03 min

    Je ne sais pas où je dois le faire !!!!

  • Commentaire de Jocelyne Robert — 29 septembre 2011 à 21 h 25 min

    Mais oui. Mais toi aussi Ginette 😉

  • Commentaire de Ginette — 29 septembre 2011 à 21 h 20 min

    Mario…tu devrais mettre ta photo que l’on puisse te voir !!!

  • Commentaire de Renée — 29 septembre 2011 à 17 h 49 min

    Premier entracte érotique dans un magasin de jeans.(Mario). Quelle belle histoire vraie. J’ai aimé lire ce que vous avez écrit.
    Le baiser dans l’ascenseur…wouahh!! j’ai connu un truc semblable avec un collègue qui tripait sur mes mûles. Je lui dit que je pouvais lui en prêter une. (rire). Il descendit à l’étage suivant, sans mûle et sans baiser. Je me souviens.
    Sans ascenseur, sans « vie montante »…l’appétissant , parfois impatient, parfois tendre, me corde comme du bois, m’allume, me lèche d’une bouche chaude. Des fois , c’est pas long mais …j’aime …sans musique ni trompette.

  • Commentaire de Jocelyne Robert — 29 septembre 2011 à 11 h 07 min

    Cher Mario, en tous les cas, nous, on aime vous lire. Merci de votre fidélité, de votre spontanéité, de votre transparence!
    Très très sympathique votre témoignage. Et touchant.

  • Commentaire de Mario Bellavance — 28 septembre 2011 à 23 h 54 min

    Merci Mesdames pour vos propos sucrés, « salés »!!! S’il en est qui reprochent aux femmes leur trop grande émancipation, vos partenaires ne devraient pas être parmi ceux qui s’en plaignent…

    De mon côté, je me suis questionné sur : Pourquoi j’aime écrire sur ce blogue? Et, je me suis rappelé l’automne 1975, alors que, jeune étudiant, j’avais choisi un cours de sexologie hors concentration… Notre professeur s’employait alors à défaire les nombreux préjugés qui enchaînaient encore les mentalités et le cours prenait souvent l’allure d’une émission du temps : Les 3 cloches. Aussi, dans ce cours, le rire était de mise bien plus que le silence… Une semaine, notre professeur mentionna : La position en croix est la position la plus confortable pour l’homme lorsqu’il fait l’amour à sa partenaire. Je dois confesser que je ne l’avais jamais essayée encore…

    La fin de semaine, je travaillais dans le département des jeans d’un magasin du centre-ville de Montréal. Un vendredi soir, la veillée avait été passablement occupée de sorte que je me retrouvai en retard à la pause. En face de moi, une jeune femme qui travaillait dans ce magasin aussi. J’entamai avec elle ce qui s’annonça comme un prélude à un premier entracte érotique. Un regard, une complicité et nous voilà partis pour la soirée… Une sortie dans un pub, de la musique, une danse. Un baiser passionné dans l’ascenseur. Demandez-moi pas si l’ascenceur montait mais devoir oblige : Ce soir-là, de la sexologie, de la théorie je passai à la pratique!!!

    Aujourd’hui, j’étais de mauvaise humeur et ma partenaire m’a apprivoisé avec douceur. Demandez-moi pas si j’ai fait l’amour en croix! Il n’y a que lorsqu’on est jeune qu’on se prend au sérieux, qu’on veut prouver quelque chose!!! Aujourd’hui, je fais l’amour tout court, sans trop m’enfarger dans la technique de la croix… De ma journée grise, je retiens ce soir, ce doux instant, cette pause. Un nouvel entracte érotique!!!

  • Commentaire de Renée — 27 septembre 2011 à 20 h 21 min

    Prends-moi, prends-moi. Pas facile à vivre une telle demande. Exigeant.
    On peux-tu se prendre mutuellement, à l’occasion?
    Le back-store du désir.

  • Commentaire de Jocelyne Robert — 27 septembre 2011 à 18 h 13 min

    Hum, Sonia , il s’agit plus me semble-t-il d’un grain de sexe que d’un grain de sel…
    Merci pour ce partage.

  • Commentaire de Sonia — 27 septembre 2011 à 17 h 04 min

    Je me permets d’ajouter mon grain de sel…

    Prends-moi…

    Prends-toi à mon jeu,
    Prends-moi entre deux feux,
    Prends du mal, prends du mieux,
    Mais, prends-moi au sérieux, un peu…

    Prends-moi en considération,
    Prends-moi de passion,
    Prends-moi de panique, de front,
    De force, et surtout en affection…

    Prends-moi au mot,
    Prends-moi en étau,
    Prends-moi de très haut,
    Prends-moi en défaut, s’il le faut…

    Prends tout ton temps,
    Prends tes gants blancs,
    Ne prends pas la clé des champs,
    Prends plutôt le mors aux dents, j’attends…

    Prends-toi à mes ruses,
    Prends-moi comme excuse,
    Prends-moi comme prétexte,
    Prends-moi pour maitresse, et reste…

    Prends-moi pour une femme,
    Prends en feu, prends ma flamme,
    Prends-moi à témoin,
    Prends-moi avec soin,
    Prends-moi sur le fait,
    Mais pas au rabais,
    Prends les devants, prends le dessus,
    Prends-moi au dépourvu, veux-tu?

    Prends-moi par la bande,
    Prends mon cou à tes jambes,
    Mais à tout perdre, à tout prendre
    Prends-moi…

  • Commentaire de Renée — 26 septembre 2011 à 19 h 50 min

    L’homme ne venait pas de nulle part. Il avait déjà aimé, c’était un grand garçon.
    Un puissant de la nouveauté , comme la rencontrée.

    Idée fixe l’avait regardée
    Elle l’avait ramassé.
    Son horloge biologique voulait le toucher.

    L’arbre biologique: tronc, arbre, quenouille
    Chute, me permettant de jouir

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