jocelyne robert

Deuxième entracte érotique: Lui

Mon bel Amoure.

Dès notre première rencontre,
Nos contours se sont emmêlés
Je te savais. Tu me savais.

Tout s'est mis en place
Comme si je connaissais intimement les contours de ton corps
Et les contours de ton existence
Sans que les choses ne se délient jamais
Sans que les choses ne se desserrent jamais

Et notre relation a modifié quelque chose à mon identité.
Tu m’habites et me nourris.
Le manque de toi me nourrit
Le manque de toi m’érotise,
Jouissance suspendue qui ne demande qu’à éclore.

Je te rejoins dans ton sommeil.
J’entends ton souffle.
Je vois tes paupières relaxées, diaphanes puis frétillantes…
J’entre dans ton rêve pour te le raconter demain dans le fil de dentelle du téléphone

Du creux de ton sommeil, vois-tu mes bras grands ouverts d’un bord à l’autre de l’Atlantique?
Vois-tu mon cœur qui débonde de partout?
Le sens-tu qui coule entre tes seins, qui glisse sur ton ventre
Jusqu’à ton sexe ensommeillé ?
Écoute mon Amour… Mon cœur bat pour toi
Mon cœur bat en toi.

Comment peux-tu , dans le même mouvement ,
Me faire bander et me faire pleurer?
Là, maintenant, j’ai envie de te faire l’amour .
De te prendre avec la plus violente douceur
Dans un lit d’Amour que nous aurions inventé.

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Publié dans : Billet d'humeur ou d'humour, Couple, Culture et Société, Érotisme et/ou Pornographie, Sentiments et Émotions
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4 commentaires

  • Commentaire de Mario Bellavance — 19 octobre 2011 à 7 h 11 min

    Je me pavanais de par le monde
    fier de mon épée, de mon armure
    quand, tout à coup, je rencontrai
    la princesse au regard chatoyant.
    À ses pieds, je déposai mon armure
    et succombai à ses charmes.

  • Commentaire de Renée — 18 octobre 2011 à 18 h 27 min

    L’amour brouillon a été remplacé par le copier/coller.Je veux me coller près de lui, son souffle chaud, ses bras entourant et velus comme …
    Le chaud aux yeux fermés met sa main large sur mon ventre.
    Il est toujours là , j’aime ça .
    Parfois , je retourne chez moi pour mieux revenir. Vieillir.
    La caresse des aisselles.
    Les Shungas japonais…ceux de l’automne.
    Imaginez ces mêmes estampes en photographie. Les parties génitales ne seraient jamais aussi grosses.
    Je me suis dit , quelle est la différence entre érotisme et pornographie?
    Fais-moi un dessin…
    Youkali

  • Commentaire de Jocelyne Robert — 18 octobre 2011 à 18 h 07 min

    J’m vos répliques ;))

  • Commentaire de leggil — 18 octobre 2011 à 17 h 57 min

    Bonjour Jocelyne
    En réplique à votre printemps japonais, un haiku :

    Le lit bancal
    Mit un frein à nos ébats
    Nos voisins à l’écoute

    Chatouillis des flancs
    se répend dans tout le corps
    Par vagues successives

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