jocelyne robert

"Oui j'ai capoté." 

Mots benêts, poignards rouges sales

Dans nos chairs ouvertes


 


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Publié dans : Billet d'humeur ou d'humour, Haiku, Médias et Actualités
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9 commentaires

  • Commentaire de Jocelyne Robert — 8 novembre 2011 à 11 h 35 min

    Petit commentaire pour rappeler que les fautes de frappe et d’orthographe ne seront pas corrigées. Vous devrez donc vivre avec…. 😉

    Aussi, pour rappeler que es commentaires de plus d’environ 200 mots ou 1500 caractères seront écourtés.

    Merci. C’est un grand plaisir de vous lire et d’échanger !!!

  • Commentaire de Jocelyne Robert — 8 novembre 2011 à 7 h 45 min

    Solange,
    On me dit que votre commentaire a dû être réduit car beaucoup trop long. Rassurez-vous, c’est ainsi pour tous et toutes. Vrai que Micheline Lanctôt a fait, à la radio, un commentaire allant dans le sens du vôtre. Personne dans cette histoire n’a totalement raison ou totalement tort. Faux par contre qu’il y a « énormément » de ressources pour femmes en difficultés. Toutes proportions faites, il y en a autant pour les hommes.
    Vous dites que vous ne jugez pas mais vous statuez que Turcotte était fou. Cessons d’accuser tout le monde qui n’est pas de notre avis, de juger. Nous émettons des opinions et c’est notre droit fondamental. Exemple : je suis tout à fait contre l’abolition du registre des armes à feu (Boisvenu est pour )et pourtant je me bats sur tous les fronts pour que soit éliminée la violence de nos sociétés. La violence est toujours toujours toujours un échec. Pour le reste, j’ai trouvé votre commentaire fermé et non pas réducteur. Comme d’autres, vous semblez incapable d’envisager que des personnes n’aiment pas . Et je crois qu’une société ne peut avancer si elle ne reconnaît pas d’abord cette évidence: tout le monde n’aime pas. Je maintiens mon « opinion »: Turcotte n’aimait ni sa femme ni ses enfants. Si on reconnaissait cela, il y aurait bien moins de violence. D’abord parce que tout le monde ne se sentirait pas obligé d’entrer un moule, d’avoir des enfants, de correspondre à une image, d’aimer (ou de faire semblant d’aimer jusqu’à ce que ça explose…) Pour le reste, j’espère que vous reviendrez sur ce blogue y laisser vos commentaires. C’est cela un lieu d’échange et de discussion. Et vous y êtes la bienvenue. Salutations ensoleillées.

  • Commentaire de Solange Chiasson. — 8 novembre 2011 à 0 h 44 min

    M. Bellavance.
    Mon commentaire ne faisait aucunement référence à votre Haiku en particulier.
    En plus ce que je disais avoir vécue n’est pas un abus quelconque dont je voudrais m’épancher ici.
    (…) C’est devenu tellement commun de se séparer de son conjoint, qu’on ne s’arrête pas assez souvent peut être, à la détresse profonde que cela va amener. C’est ça que je voulais dire par le mot banalisation…
    Et je suis loin d’être la seule ayant soulevé ce fait suite à cet horrible drame.
    Je me souviens entre autre de Micheline Lanctôt lors d’une discussion à une émission quelconque, qui disait comment on devrait vraiment se pencher là-dessus en tant que société…
    N’y voyez pas non plus un blâme face à cette pauvre femme détruite par le meurtre de ses enfants. Rien ne justifie un tel geste, on s’entend. Je ne veux pas faire référence juste à son cas en particulier.
    Aussi, il y a très peu d’aide pour les hommes en crise dans notre société. Il y en a énormémemt par contre pour nous les femmes.
    (…) (…)
    Moi dans le cas de Turcotte, je n’ai jamais cru à la préméditation.
    Pour moi c’est de la folie pure un tel geste. Mais qui suis-je pour juger?
    Lorsque vous parlez de notre système de justice, sachez que je pense la même chose que vous. J’ai d’ailleurs toujours appuyée la croisade de Pierre-Hugues Boisvenue, maintenant au sénat.
    En terminant, je crois que Mme Robert a trouvé cela assez réducteur que je qualifie simplement son billet de très beau et bien écrit. J’aurais pu dire qu’il était intelligent, comme tout ce qu’elle fait d’ailleurs, je le pense aussi.
    Mais personne n’est dans la tête de Turcotte pour savoir réellement s’il aimait ses enfants avant tout ce carnage….Sonder l’âme humaine est très difficile et je n’ai pas la compétence pour le faire.(..)
    Et moi, c’était ma dernière intervention à ce sujet….
    Portez-vous bien Monsieur Bellavance!

  • Commentaire de Mario Bellavance — 7 novembre 2011 à 14 h 56 min

    Le commentaire de Mme Chiasson écrit suite à mon Haïku inspiré par l’ex Dr Turcotte prouve qu’il est difficile de faire de la poésie sur ce sujet…
    Premièrement, j’aimerais faire savoir que mon Haïku et mes opinions concernant le meurtre du p’tit Olivier et de la p’tite Anne-Sophie ne sont pas motivés par la vengeance ni par «vindicte populaire». Je m’exprime par compassion envers la victime indirecte, la mère des enfants, la Dr Isabelle Gaston et par souci de justice envers tout crime ou violence faite aux femmes et aux enfants, malheureusement trop nombreux au Québec.
    Deuxièmement, vous vous prononcez, Mme Chiasson, contre la «grande banalisation de l’éclatement des familles». Qu’avez-vous à dire en ce qui concerne le meurtre d’enfants innocents et de l’éclatement du coeur de leur mère? «Folie passagère»??? «Y A RIEN LÀ PASSE À AUTRE CHOSE…» Pourtant, il y a plus ici que l’éclatement des liens familiaux. Vous comprendrez alors que nous puissions être nombreux, nombreuses à nous exprimer…
    Troisièmement, vous vous questionnez à propos du Roman-savon, des émissions où Mme Gaston est invitée. Serait-il de mise de vous questionner également sur tout le processus judiciaire avec jury et tribunal d’experts dont la durée se prolonge démesurément au point de constituer une véritable torture pour la victime indirecte, Mme Gaston elle-même?
    Finalement, vous écrivez : «Un drame dans ma vie il y a longtemps, rien de comparable, m’a fait réaliser que les gens se lasse vite du malheur d’autrui.» Vous poursuivez par une appréciation du billet de Mme Robert sur Cyber-Presse et terminez par «Qu’on me jette la première pierre…» Loin de moi, cette idée! Au contraire, je vous invite, Mme Chiasson, à exposer davantage votre drame personnel comme l’ont fait auparavant les Nathalie Simard ou autres victimes d’abus de tout genre. Notre système judiciaire scrute à la loupe l’état mental de l’ex Dr Turcotte et se soucie peu de la victime qui a subi des dommages psychologiques par le meurtre de ses deux enfants. Heureusement que le blogue de Mme Robert existe pour faire contrepoids… Aussi, j’espère que vous apprécierez mon commentaire et que l’ouverture que vous témoignez, vous rende davantage sensible au malheur des autres et vous incite à exposer vos opinions plus régulièrement!

  • Commentaire de diane duval — 6 novembre 2011 à 22 h 14 min

    Maison des horreurs
    Goût de sang rouge
    Journées noires!

  • Commentaire de Jocelyne Robert — 6 novembre 2011 à 11 h 01 min

    @Solange
    Le billet dans la Presse auquel vous faites référence… (http://bit.ly/oIFJoo ) était « beau et bien écrit » dites vous… Merci. Mais ce qui m’a le plus confortée après l’écriture de ce texte difficile, c’est de recevoir un mot d’Isabelle Gaston me disant que je j’avais vu juste et que je lui avais fait du bien.

  • Commentaire de Solange Chiasson. — 6 novembre 2011 à 10 h 38 min

    J’avoue que je fais rarement des commentaires publics sur l’affaire Turcotte, car ils ne vont pas dans le sens de toute cette vindicte populaire.
    Il est entendu que rien ne justifie un tel geste d’horreur, mais je ne sais pas, j’ai un grand malaise face à tout ça…
    Pour moi, dès que cette affaire est sortie, j’ai toujours pensé justement par la façon dont ça été fait, à une folie passagère, ou le cerveau disjoncte complètement. La barrière est tellement mince des fois…Et onze personnes ont statué.
    J’y ai vu aussi une prise de conscience sociale qu’il faudrait faire, face à cette grande banalisation de l’éclatement des familles, qui constitue un grand deuil pour ceux qui vive cela mais qu’il faut à tout prix occulter rapidement dans notre société du Y A RIEN LÀ PASSE À AUTRE CHOSE…
    Un drame dans ma vie il y a longtemps,rien de comparable,m’a fait réaliser que les gens se lasse vite du malheur d’autrui.
    Dans ce cas-ci, l’irréparable s’est produit…

    J’ai de la misère aussi avec cet espèce de Roman-savon ou on voit Mme Gaston dans des émissions de toutes sortes,le traitement sensationnaliste des médias, ect…Et les gens qui discutent de son nouveau conjoint et d’elle même comme s’ils les connaissaient et spécule sur leur avenir, ect…
    Rien ne fera revenir ces 2 p’tits anges, à quoi bon nous acharner?
    J’imagine que c’est un besoin social d’évacuer l’horreur de tout cela.
    De mon côté,je n’encence aucunement son geste d’une folie incompréhensible, loin de là!
    En passant Mme Robert, il n’empêche que votre billet que j’avais lu sur Cyber-Presse, il y a quelques semaines je crois, était très beau et bien écrit…
    Qu’on me jette la première pierre…

  • Commentaire de Mario Bellavance — 6 novembre 2011 à 8 h 18 min

    Père-meurtrier, mine sombre
    Flots de paroles, dérobade
    Peuple répond : DÉTENTION

  • Commentaire de Renée — 5 novembre 2011 à 19 h 45 min

    L’homme Turcotte,

    Réhabilité
    Pour réparer les machines
    Coeurs encore battant.

    Moi aussi, j’ai déjà capoté, mais sans tué mon chat

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