jocelyne robert

In memoriam

Geneviève Bergeron, 21 ans
Hélène Colgan, 23 ans
Nathalie Croteau, 23 ans
Barbara Daigneault, 22 ans
Anne-Marie Edward, 21 ans
Maud Haviernick, 29 ans
Barbara Maria Klucznik, 31 ans
Maryse Leclair, 23 ans
Annie St-Arneault, 23 ans
Michèle Richard, 21 ans
Maryse Laganière, 25 ans
Anne-Marie Lemay, 22 ans
Sonia Pelletier, 28 ans
Annie Turcotte, 21 ans

 

Il y a 22 ans aujourd'hui avait lieu la célèbre et effroyable tuerie de Polytechnique.

Un misogyne, rongé par la haine des femmes, abattait 14 jeunes femmes.

Souhaitons qu'aujourd'hui, personne n'ait l'indécence de parler d'un" tireur fou".

Rassemblement ce midi, 6 décembre,  contre la violence à l'égard des femmes. Cliquez sur le rouge à lèvres pour détails.

Avant la fin de cette journée, si on faisait 14 minutes de silence…?

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Publié dans : Culture et Société, Féminisme, Femmes, Politique, Sexisme, Violence
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4 commentaires

  • Commentaire de Jocelyne Robert — 8 décembre 2011 à 7 h 48 min

    @Solange
    Félicitations pour l’arrivée de la pouponne !! Pour le gravatar ( photo accompagnant les commentaires sur le web), je n’y suis pour rien. C’est à vous d’aller vous en fabriquer une sur le site de Gravator
    Voici le lien : http://fr.gravatar.com/ Un fois cela fait, votre photo accompagnera tous vos commentaires sur le web.

  • Commentaire de Solange Chiasson. — 7 décembre 2011 à 22 h 28 min

    J’ai lu le livre que la mère de Marc Lépine à écrit lors de sa parution. Cela m’avait vraiment bouleversé…
    J’ai réalisé comment cela avait été terrible pour elle aussi!
    Que de dommage cet acte barbare a produit!
    Hier, toujours le 6 décembre par contre, une belle petite fille est née dans ma famille.
    Nous nous remémorions la polytechnique et étions heureuses qu’une petite fille arrive en cette même journée. Nous y trouvions une certaine symbolique en espérant qu’une chose pareille ne se reproduise plus….
    Petite question technique: Pourquoi y a t’il des commentaires ou la photo de la personne apparaît et d’autre pas?

  • Commentaire de Ema — 6 décembre 2011 à 20 h 37 min

    Malheureusement plein de gens vont le dire, l’écrire (allez voir sur les commentaires en bas des articles de M-C Lortie sur Cyberpresse ou ailleurs)…
    Ne nous résignons pas, continuons la lutte et oui, « souvenons-nous » tel que le dit Mario Bellavance.
    Merci Mme Robert pour ce rappel.

  • Commentaire de Mario Bellavance — 6 décembre 2011 à 4 h 41 min

    Le 6 décembre 1989, Marc Lépine abattait 14 femmes et blessait beaucoup d’autres personnes, certaines physiquement, encore plus psychologiquement. Un réel massacre qui atteint tout un peuple, quoi!!! J’étais étudiant à l’École de technologie supérieure. Mon professeur P.A. Daigneault avait une fille qui étudiait à la Polytechnique dont il était très fier. Elle est une des victimes du 6 décembre. Mon professeur a continué à enseigner. Il est mort quelques années après…
    J’ai lu récemment une ex-étudiante de polytechnique qui exprimait son opposition à la destruction du registre des armes à feu http://www.cyberpresse.ca/debats/opinions/201110/27/01-4461808-registre-des-armes-un-autodafe-inutile.php S’adressant aux membres du gouvernement du Canada, je résume sa pensée : « Contre les faits établis et vérifiés, contre les criminalistes et les policiers, vous évoquez un «désir de liberté»… vous opposez une émotion, un «feeling»… Je ne peux pas vous empêcher de commettre cet autodafé… » Vous écrivez, Mme Robert, souhaiter qu’aujourd’hui, personne n’ait l’indécence de parler d’un » tireur fou ». Cette ironie, cette indécence me semble l’apanage du gouvernement de Stephen Harper qui défie toute logique… En effet, il y a maintenant 20 ans, le parlement canadien instituait le 6 décembre comme la Journée nationale de commémoration et d’action contre la violence faite aux femmes. Devant l’inconséquence,l’inaction du gouvernement Harper, qu’est-ce qu’on fait? Je souhaite personnellement que nous les Québécois et les Québécoises fassions honneur à notre devise « Je me souviens », que nous poursuivions nos actions pour maintenir le registre des armes à feu, tout comme les actions visant à nous protéger contre la violence de qui que ce soit et surtout contre celle d’un gouvernement qui méprise toute une nation, tout un peuple blessé profondément…

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