jocelyne robert

C'est connu, nous vivons dans des univers où on n'a pas le droit d'être grosses ou gros, pas le droit d'être laides ou laids, pas le droit d'être vieilles ou vieux, pas le droit d'être différents ou différents…

Colloque 26-04-13Le tabou des tabous: ne plus être jeune, ne plus correspondre aux stéréotypes culturels de beauté ET avoir des besoins sexuels et affectifs ET les exprimer. De là à se faire taxer de vieux cochon ou de vieille nympho, il n'y a qu'un pas.  Que d'aucuns franchissent allègrement. Sinon en paroles, du moins en pensée.

Pourtant, l'érotisme est une approbation de la vie, de la naissance jusqu'à la mort. Et les études montrent que le fait de se percevoir et d'être perçu comme un homme ou comme une femme, jusqu'à la fin de la vie, contribue au maintien d'une santé optimale. Sans compter que la sexualité des moins jeunes nous concerne tous et toutes jusqu'à la fin de nos jours.

Et oui, ne vous en déplaise, vote mère, votre papi, votre grande tante sont toujours des êtres sexuels, érotiques et affectifs, indépendamment de leur âge!

Qui plus est, vous êtes directement concerné-e par ce tabou car, que vous le vouliez ou non,  vous êtes, à moins de mourir jeune, un futur vieux, une future vieille ! Pensez-y .

Le CSSS Cavendish ose organiser un colloque autour de ce sujet hot. Bravo! Il propose une journée de réflexion et d'intervention autour de cette brûlante thématique avec des conférenciers et conférencières qui savent de quoi ils parlent. J'aurai le bonheur d'animer cette journée d'activité, ouverte à tous et toutes. Au plaisir de vous y croiser ce 26 avril prochain.

Pour en savoir davantage ou pour vous inscrire vous n'avez qu'à cliquer sur l'affiche . Et pour vous mettre en appétit, laissez-moi vous présenter Madame Rosa dont le nom est fictif mais dont l'histoire est bien vraie.

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5 commentaires

  • Commentaire de Jean-Marc Allard — 7 avril 2013 à 13 h 22 min

    Je souhaite vous poser quelques questions. On peut me rejoindre par couriel : jeanmarcallard@hotmail.com et vous.

  • Commentaire de Renée — 3 avril 2013 à 18 h 56 min

    Osez baisser le drap,
    Toucher le chaud,
    Toucher la chaude.
    Déplacer le drap
    Tourner les corps
    Fermer les yeux,
    Respirer

    Youk

  • Commentaire de Lise Roy — 28 mars 2013 à 7 h 21 min

    Je le lève bien haut ce drap ma chère Jocelyne. Plus très jeune, plus très mince, je suis une femme aimée et désirée. Ça fait toute la différence. Une demande en mariage à 63 ans, ça repart la machine!!!
    VRAIMENT désolée de ne pouvoir me joindre à vous tous le 26 avril.
    Je suis certaine que ce sera une journée fort spéciale!
    Bonne journée!

  • Commentaire de Renée — 27 mars 2013 à 19 h 34 min

    « L’inéluctabilité du mariage gai » Patrick Lagacé, La Presse du 27 mars 2013-03-27

    Toute cette polémique entourant le mariage gai vient en cacher une autre plus importante, celle des homosexuels déjà mariés, ceux qui préfèrent vivre ce besoin d’une façon clandestine et occasionnelle; ils sont de plus en plus nombreux grâce au web porno et nouvelles technologies informatiques.
    Recrudescence de phallocratie ayant des antécédents historiques.
    De façon non officielle, une hiérarchie s’est installée entre les vrais et les autres. Une zone grise faisant qu’on pourrait les qualifier de bisexuels.
    Si les vrais gais sont pour le mariage de façon si intense c’est en réaction à cette prérogative mâle « inversée »

    Les vrais gais sont sincères dans leur démarche; c’est une façon de dire aux « autres », aux hybrides, que leur affirmation de choix en est un de vie et de franchise. Est-elle inférieure aux autres? Différente.
    Chose certaine est que le double standard des autres amène des difficultés relationnelles de tout ordre dans la vie sociale et celle de tous les jours.

  • Commentaire de Renée — 27 mars 2013 à 17 h 22 min

    Lever le drap. Il y a le drap plat, le drap contour et la couette des vieux moins beaux.
    L’intelligence absente de ma mère Alzheimer, le corps mort de mon père depuis longtemps, mes enfants ne donnant pas grand nouvelles et mon amant meurtri par sa convalescence.

    Quand l’ami conjoint est malade, il faut le soigner, y faire attention. Moins de performances.
    Je lui fais une attention en mettant des gouttes dans les yeux, lui faisant un massage et puis j’en ai raz-le-bol. Je vais ailleurs.
    Pas loin. Je reviens le toucher sur ses jambes, ses mollets , ses genoux froids. Il devient un peu mieux….pour demain.
    Youkali…les santés quotidiennes

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