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8Mar2010
Les femmes vintage: ça y est!
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Kateri Tekakwitha, bien que béatifiée en 1980, 2 ans avant le frère André, sera canonisée après lui, si jamais elle l'est! Morte à 34 ans, en 1680 à Kahnawake, la sympathique Mohawk des livres d'histoire de mon enfance ( juste prononcer son nom me ravissait et me faisait rêver) est en train de se faire damer l'auréole par le portier de l'Oratoire, Alfred Bessette, mort en 1987, à 91 ans .Le dossier de Kateri piétine. On chuchote en coulisse que les guérisons miraculeuses seraient plus difficiles à "certifier" au féminin qu'au masculin. Aussi, que ce sont les enjeux politiques entre les églises catholiques canadienne et américaine qui auraient ralenti le processus. On a mis 300 ans à la béatifier… Mauvais signe. Jacques Berthelet (évêque du diocèse de Longueuil ) dit que les deux guérisons au dossier de Kateri manquent de "Miracle Whip"! Ouais…Pour votre info, les saints appartiennent habituellement au pays où ils sont morts. Dans le cas de Tekakwitha, elle est des nôtres, c'est une sainte Québécoise; à n'en pas douter puisque ni le Canada, ni les États-Unis qui se l'arrachent, n'existaient au moment de sa mort. Et puis, non seulement Benoît XVI a le pied sur le frein de la sanctification mais il n'a pas tout à fait les femmes en odeur de sainteté. Mais qui sait? Peut-être a-t-il un faible pour les autochtones.
Sera-t-elle une sainte Canadienne? Américaine? Québécoise? Amérindienne? Le diable s'en mêle et c'est la bagarre. Moi, je m'en fiche. Je suis ravie qu'elle ait, à l'époque, échappé au bûcher. Entre sorcellerie et miracle, il n'y avait qu'un pas. De "l'Histoire du Canada" de mon enfance, elle est une des rares femmes qui occupait quelques pages du livre. Sainte ou pas, dans ma classe, on était folle de toi Kateri.Publié dans : Culture et Société, Politique, Religion
Avec les mots-clefs : Amérindienne, Béatification, Évêque, Frère André, Kahnawake, Kateri Tekakwitha, Longueuil, Mohawk, Odeur, Racisme, Sainteté, Sexisme
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2Mar2010
Un cowboy sans son cheval
(source de l'image: http//:www.synchro-blogue.com )Je suis sur mon départ pour quelques jours de détente et de farniente. Faire le vide pour faire le plein. Au menu: massages, enveloppements, bains, bonne bouffe, silence, grand air, etc. Apporte, apporte pas… Apporte, apporte pas mon Macbook… Je n'en finis plus de tergiverser. C'est ridicule. Comment pourrai-je faire le vide si je relève mes courriels et si je fais un saut par ci par là sur mon blogue ou sur Twitter? Si je lis mes journaux en ligne…? IMPOSSIBLE.Pourtant, je ne me résous pas à le laisser derrière moi. Je me sens comme une mère qui ferait garder son bébé pour la première fois. Non. Comme une mère qui abandonne son enfant à lui-même. Non. C'est pas ça. La vérité, c'est que je me sens comme une héroïnomane qui souffre à l'avance en sachant qu'elle n'aura pas sa dose pendant 3 jours. Pourtant mon rapport au cyber-espace est minime, voire insignifiant si je me compare à d'autres.Avant, quand je laissais ma voiture au garage, je me sentais comme un cowboy sans son cheval. Là, même feeling. Tout ça parce que je n'aurais pas le web au bout des doigts. Pfft!… Je trouve cela vraiment nul. Inquiétant. Je vais me soigner.Publié dans : Billet d'humeur ou d'humour
Avec les mots-clefs : Cheval, Cowboy, Dépendance, Héroïnomane, MacBook, Twitter, Vacances
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28Fév2010
Toronto la pure?
Cette insolente nouvelle, parue dans le http://www.torontolife.com/daily/daily-dish/restauranto/2010/02/03/lets-tryst-again-mildreds-temple-kitchen-encouraging-sex-in-its-washrooms/ m'avait échappé…
Canada : un restaurant encourage ses clients à avoir des rapports sexuels dans les toilettes?
Mildred’s Temple Kitchen, un restaurant canadien, a décidé d’inviter ses clients à pimenter leur Saint-Valentin en batifolant dans les toilettes de leur établissement.
Les toilettes du resto ont donc fait « portes ouvertes » du 12 au 15 février 2010 pour que les clients puissent s’offrir un petit moment d’intimité à l'occasion de la Saint-Valentin. Une femme de ménage était chargée de s’assurer que tout se déroule bien et que les lieux restent propres. J'espère qu'elle disparaissait de temps à autres…
Donna Dooher, co-propriétaire des lieux, explique que certains clients s’adonnaient déjà à ce genre d'activités dans les toilettes du restaurant. Ainsi a germé l’idée de donner la bénédiction aux couples afin qu’ils utilisent sereinement ces lieux lors de la fête des amoureux. Les proprios ne semblent pas savoir qu'il suffit de supprimer l'interdit pour supprimer, du même coup, la tentation… Enfin… Le personnel a quand même recommandé aux clients d’apporter leurs propres préservatifs.
Certains journaux européens ont repris la nouvelle spécifiant qu'il "n'existe au Canada, aucune restriction concernant ce genre d’activités au sein d'un restaurant, tant qu’elles n’ont pas lieu dans la cuisine." Fiou!… On se croirait au 1er avril non?
Je me demande si Stephen Harper applaudit cette image du Canada à l’étranger ?
Publié dans : Médias et Actualités, Sexualité et Sexologie
Avec les mots-clefs : Donna Dooher, Restaurant, Saint-Valentin, Stephen Harper, Toilette, Toronto
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Vous avez vu cette pub anti-tabac qui suscite, avec raison, autant de critiques et de controverse?
Je ne crois pas avoir jamais vu une tentative de promotion de la prévention aussi grossière et autant de mauvais goût qui, par surcroît, rate complètement la cible. Comment mettre dans un même image l'idée d'être l'esclave d'un pédophile et l'esclave de la cigarette??? Je ne sais pas qui a pondu ce concept mais ça ne tournait certes pas rond entre ses deux oreilles! Au secours!!Publié dans : Culture et Société, Langage corporel, Synergologie, Langage non verbal, Sexualité et Sexologie
Avec les mots-clefs : Anti-tabac, Cigarette, Esclavage, Grossièreté, Message subliminal, Pédophile, Prédateur sexuel, Pub
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23Fév2010
La différence est dérangeante
@ Patrick Lagacé
Les orientations sexuelles minoritaires dérangent toujours. Et elles dérangent tout le monde, à des niveaux différents. Plus elles s'affichent loin de nous, mieux on les accueille. Plus elles se manifestent dans nos sphères privées, plus elles nous déstabilisent. Rien de plus normal. Pas normal de statuer que l'hétérosexualité est normale mais normal de vouloir que nos proches nous ressemblent… Normal de vouloir qu'ils choisissent des voies plus faciles qui ne les exposeront pas à l'opprobre sociale. Ne seriez-vous pas un tantinet agacé Monsieur Lagacé si Junior voulait danser en tutu rose…? S'ils se profilait chez lui, vers l'adolescence, une orientation érotique clairement homosexuelle? Vous ne l'aimeriez certes pas moins mais que de questions se bousculeraient en vous pour faire surface…Publié dans : Culture et Société, Éducation, Orientation sexuelle, Sexualité et Sexologie, Tous mes billets
Avec les mots-clefs : Agacement, Différences, Hétérosexualité, Homosexualité, Patrick Lagacé, Ressemblance
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- Sexy Tigre n'en finit plus de s'excuser de ses frasques sexuelles…
- Toutes les télés et radios veulent faire des topos sur la dépendance sexuelle… 7 demandes déclinées au cours des derniers jours. Je n'y connais rien (ou presque.)
- Patrick Lagacé qui dit que le débat n'a pas été fait sur l'infidélité alors qu'il se fait et se refait, en boucle, depuis Adam et Ève…
- Thomas Beatie ( une femme devenue homme) enceint de son 3e enfant http://www.zigonet.com/enfant/thomas-beatie-enceint-pour-la-troisieme-fois_art10515.html
- Un "guerlot" nommé heu… Ducon je crois, qui signe et resigne que le patinage artistique est un sport de tapettes
- Des chinois gays qui font la une parce qu'ils sortent du placard de Mao
- Les ados qui réclament des cours d'éducation sexuelle scolaire qu'on leur refuse depuis quelques années parce qu'ils en ont soupé de la pornographie
- Un magazine porno qui s'annonce publiquement pro-pédophile
Et j'en passe 3 ou 4 car il faut que je retourne à mes listes (lancement le 15 mars prochain). Voilà ce qui m'est passé sous les yeux ces dernières 36 heures. On se demandera après pourquoi le métier de sexologue est de plus en plus populaire. C'est pas Tiger Woods qui souffre de sexolisme et de dépendance sexuelle. C'est toute notre correcte société qui est une drôle de fée assoiffée d'histoires de cul. Même chose pour les jeunes : l'hypersexualisation, c'est pas eux, c'est l'espace public. C'est pas demain la veille que je vais prendre ma retraite… 🙂
Publié dans : Culture et Société, Éducation, Médias et Actualités, Rôles et stéréotypes sexuels culturels, Sexualité et Sexologie
Avec les mots-clefs : Adam et Ève, Adolescents, Chinois gays, Dépendance sexuelle, Frasques sexuelles, Patrick Lagacé, Pornographie, Sexy Tigre, Thomas Beatie
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Dans le dernier épisode de Trauma (16 février), série télévisée sur Radio-Canada, un jeune médecin résident offre à son collègue de prendre sa place auprès d'un homme hospitalisé qui est pédophile. L'un n'est "pas capable", n'a pas l'ouverture nécessaire pour soigner adéquatement ce patient. L'autre, le médecin résident qui offre au premier de le remplacer, dit que semblable situation ne le trouble pas, qu'il est apte à faire abstraction des gestes coupables de cet homme sur un enfant de 5 ans.
À la toute fin de l'épisode, le médecin résident "ouvert" confie à son supérieur qu'il se croit homosexuel. Quelle grossière erreur de jugement de la part des auteurs de cette télésérie que ce lien, ce petit fil rouge entre orientation homosexuelle et pédophilie. C'était subtil et peut-être inconscient (quoi que… il me semble que ce lien tordu ne peut pas avoir échappé à un des coauteurs qui est psychologue ..?) mais le clou du préjugé a néanmoins été enfoncé dans le cerveau du téléspectateur. C'était subtil au point que mon conjoint, qui regardait la télé avec moi, n'a pas relevé.
N'empêche. Dans l'esprit de celui ou celle qui regarde, le message qui est avalé, si subliminal soit-il est: les homosexuels tolèrent la pédophilie. De là, il n'y y a qu'un pas de chat pour croire qu'homosexualité et pédérastie sont synonymes.Publié dans : Culture et Société, Éducation, Orientation sexuelle, Sexualité et Sexologie
Avec les mots-clefs : Confusion, Émission télé, Homosexualité, Maladresse, Message, Pédophilie, Radio-Canada, Trauma
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