Qui aurait dit que l’argument sado-maso aurait bonne presse ? C’est pourtant ce qui se passe ces temps-ci. À tort et à travers, les pratiques bdsm¹ deviennent un vrai fourre-tout, prétexte à justifier l’injustifiable. Pensons, pour ne citer qu’un seul exemple, à Jian Ghomeshi qui, accusé d’agressions sexuelles, invoque pour sa défense qu’il était friand de pratiques sado-maso et que ses présumées victimes étaient consentantes.
Pour écouter, sur le sujet, l’entrevue avec Paul Arcand, cliquer ici .
Le consentement
Commençons par le commencement : en matière de sexualité comme en toute autre, un consentement n’est jamais bétonné. Il se renouvelle au fur et à mesure du déroulement d’une activité commune ou d’un partage. Faisons une analogie toute simple. Si vous m’invitez à manger chez vous et que j’accepte, je consens à partager un repas avec vous. Cela ne vous autorise pas à me faire manger n’importe quoi. Je ne suis pas tenue de manger ce dont je n’ai pas envie, ni des quantités gigantesques, ni des aliments que je n’aime pas ou qui ne me conviennent pas. Lire la suite