jocelyne robert

Ce matin sur Twitter, un gars s’est mis à gazouiller sur les seins et leurs synonymes, ces petits mots tantôt sympathiques et sensuels, tantôt vulgaires  et repoussants pour les interpeler… Seins:  nichons, nénés, totons, tétons, boules, lolos, rotoplos, mamelles, melons, "djos", pare-choc et, comme toujours, on oublie les roberts.

Et oui, cette appellation est peu connue au Québec. Vous pouvez vérifier dans votre Robert, le petit ou le gros ( un robert est soit petit soit gros!).  Vous verrez qu'on s’est mis, en France,  à appeler les seins des roberts par analogie avec les célèbres biberons inventés en 1873 par l'industriel français, Édouard Robert, sans doute un oncle à moi de la fesse gauche 🙂

Ça me fait sourire car on m’appelle Jo et quand j’étais enfant, on prononçais Djo et des « djos » c’est aussi une appellation vulgaire de seins en ce pays du Québec…   J’ai un collègue-ami sexologue qui s’est toujours amusé à m’appeler Djo les Roberts!  Hum… prénom et nom un peu chargés, symboliquement, pour quelqu'un qui occupe la profession qui est la mienne…  (à suivre sans faute)

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Publié dans : Corps, Femmes
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4 commentaires

  • Commentaire de Gilles — 27 août 2010 à 13 h 44 min

    Et que dire de ces femmes qui n’emprisonnent pas leurs petits ou gros nichons,
    leur donnant l’air d’être vivants.
    Se ballotant de gauche à droite,
    de haut en bas au gré du mouvement du corps
    attirant l’œil hagard d’homme averti!
    Ces femmes réprimanderont ces hommes
    en leur lançant le slogan très connu :
    « Regardes-moi dans les yeux».

  • Commentaire de Renée — 26 août 2010 à 13 h 50 min

    Gros ou p’tits nichons? Qu’aurons-nous inventé pour les nicher.
    Bande mammaire, brassières, bande Velpeau pour réduire leur volume dans les années 20, à la garçonne, piegonnant. Vous souvenez-vous du soutien-gorge « Huit », vers 1969. Et oui, toujours cette date qui revient. On pouvait le tenir dans le creux de sa main tellement il était fin et transparent, non baleiné.
    Et les hommes qu’ont-ils eu pour nicher leur attribut viril?
    « Coquinerie » historique, mais vraie.
    Celle de la braguette portée par les hommes de Cour dans la première moitié du XVIe siècle. Sorte d’étui pénien simulant une érection perpétuelle. Observer les portraits de cour D’Henry VIII, de François 1er et de Charles Quint, ils ont tous à l’endroit voulu et « désiré » cette petite poche garnie. Elles varient d’un porteur à l’autre ; celle de Charles Quint, par exemple, prend l’aspect d’un coquillage ; serait-ce là pour les amateurs de fruits de mer ?
    http://renee-youkali.blogspot.com
    Pour ceux et celles qui seraient intéressés:
    À l’évolution de la sexualité humaine,
    Codes vestimentaires
    Le corps des hommes, les yeux des femmes
    Renée

  • Commentaire de Jocelyne Robert — 26 août 2010 à 9 h 27 min

    Renée , que vous êtes féconde! Qu’attendez-vous pour prendre une page twitter. Ce média social démultiplicateur est fait pour vous.
    J’y serais votre première abonnée!

  • Commentaire de Renée — 26 août 2010 à 9 h 04 min

    Coquineries:
    Celles de Bruno Roy dans « Les mots conjoints », éd. XYZ, 1999, page 50
    « Pénis: poteau indicateur de sens, anti-moine, toujours plus haut!, l’excitation croît avec l’usage. »

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