jocelyne robert

  • >En tout cas, ça n'est pas la nouvelle qui manque cette semaine  dans l'univers, direct ou indirect, de la sexualité et de l'érotisme:

    –  L'homophobie (Michel Tremblay)
    –  Le micro-phallus du gourmand Madoff
    –  Les sextos
    –  Les rides  (C Collange)
    –  La drague et la peur de de séduire (livre aux Éditions de l'homme)
    –  Le sondage de cette chaîne mondiale d'hôtels qui révèle que seuls les Canadiens ( ce doit être des Québécois qui ne savent pas draguer :-)) préfèrent une nuit de baise à une nuit de sommeil réparateur…
     
    J'y reviens .  Dès que je sors de ma torpeur estivale qui n'en finit pas….
     
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  • Je veux écrire un haïku pour dire mon envie

    de m'étirer dans le soleil, de me laver dans mon lac , de me baigner dans 
    l'air ubaldinois mais je ne sais pas comment.
     
    Mon amoureux dit que tout est haïku.  Je crois qu'il dit ça pour que j'en finisse
    avec ce message et que j'aille gambader dans la rosée avec lui …
     
    Ou surveiller les chauve-souris qui, la nuit venue, entrent dans notre grenier sans même y être invitées…
     
    Je crois que ceci n'est pas un haïku.  C'est plutôt un aïe aïe aïe-ku
    XXX
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  • Par son commentaire "parce que ne pas exister dans google c'est ne pas exister???", je vois que 97 point 23 (commentaire du 30 août) m'a mal comprise.  Si c'est le cas, c'est que je me suis sans doute bien mal exprimée.

     
    Je ne cherchais pas sur Google des commentaires de femmes de 50 et +, relativement à leurs rapports au corps, à la beauté, au vieillissement et à la sexualité.  Je cherchais à y  trouver des études, rapports d'enquête, thèses, articles sérieux, communications  sur ces questions.  Et je n'ai à peu près rien trouvé.  C'est dans ce sens que je demandais:"Les femmes de 50+ existent-elles?" J'aurais dû écrire "…  existent-elles comme groupe d'intérêt, autrement que comme vieilles pornographiables ou que comme consommatrices de chirurgie esthétique et de produits cosmétiques?" 
     
    Je rappelle que les 50-65 représentent le groupe d'âge le plus nombreux en Amérique et que la majorité de ce groupe est constitué de femmes. 
     
    Alors, 97 point 23, je vous remercie de m'avoir permis de faire cette précision. Évidemment, comme vous, j'espère bien que ces femmes sont plus occupées à vivre passionnément leur vie plutôt qu'à la griller sur le web, souris à la main. 
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  • Je suis bouche bée .  Je viens de passer 2 bonnes heures à me promener sur Internet.  Pour un travail en préparation, je voulais recueillir des données sur les femmes "vieillissantes" (50, 60 ans et +) et sur leurs rapports au corps, à la beauté, à l'érotisme…

     
    C'est réellement infernal!  Pas moyen de taper, dans Google, des mots comme femmes 50 ou 60 ans  + sexualité ou  femmes de 60 ans + beauté sans déboucher, soit sur des sites porno annonçant des baises bestiales avec de "vieilles salopes avaleuses" ou sur des sites promouvant des produits cosmétiques pseudo-rajeunissants ou des cliniques de chirurgie esthétique.
     
    Je suis vraiment éberluée.  Les femmes de 50 à 65 ans représentent, depuis 2008, la tranche d'âge la plus importante  en Amérique.  Ce sont les boomeuses,  avec leur quête de pouvoir, de liberté et de jeunesse éternelle, leur révolution sexuelle, leur émancipation, leur droit au plaisir, leur indépendance économique etc. etc.   Où sont-elles?   Ai-je erré dans ma recherche ou est-ce vraiment le néant intersidéral sur le rapport des boomeuses à leur corps, leur âge et leur sexualité, leur beauté???
     
    Être femme et avoir + de 50 balais est-il donc si tabou qu'on les balaie dans les limbes?  Qu'on fait "comme si" elles n'existaient pas. 
     
    Vos commentaires, opinions et sorties de placard sont les bienvenus.
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    Publié dans : Femmes, Vieillir, Web
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  • Un petit mot pour "Anonyme" du 17 août.

     
    Votre commentaire me parvient en signes chinois ( ou coréens ou japonais) …
    Ma compréhension des langues orientales n'étant pas très au point, j'apprécierais une traduction. Française si possible.
     
    Je n'ai rien à dire .  Je sirote cette fin de vacances aoûtée, chaude, hydro-thérapeutique ( l'eau de mon lac est à 30c).  À bientôt!
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  • On a longtemps étiqueté d’impuissant, l’homme qui souffrait, occasionnellement, souvent ou tout le temps,  de troubles de l’érection.

    Quel langage réducteur!  Comme si la fragilité de la bandaison rendait la totalité de la personne impuissante et impotente, dans toutes les autres sphères de la vie et de l’érotisme.  Les médecins, il n’y a pas si longtemps, annonçait à l’homme qui avait perdu sa fonction érectile, à la suite par exemple d’une blessure médullaire, qu’il était « un homme fini » .   De quoi devenir impuissant, perdre tout pouvoir sur sa vie et se laisser envahir d’idées noires.

    Voyons donc!  Statue-t-on qu’un homme est un fou furieux parce qu’il a des épisodes dépressifs? Ou qu’un autre qui a des troubles visuels, auditifs ou, que sais-je, d’embonpoint, est un homme fini?  Heureusement, on a de plus en plus tendance à mettre l’accent sur les fonctions saines, celles qui restent,  plutôt que sur ce qui est défaillant ou perdu. 

    J’ai reçu ces derniers jours trois courriels d’hommes, d’âge variable ( quarantaine, cinquantaine et soixantaine) qui, chacun à sa façon, éprouve des difficultés ou une incapacité d’érection.  Et, chacun évoque son univers fantasmatique, sa vie sexuelle et érotique, foisonnante et palpitante, sans qu’elle ne comporte de pénétration phallo-vaginale.  Ils évoquent  aussi les « autres méthodes » et talents qu’ils ont développés  pour éprouver du plaisir, en  procurer à leur partenaire qui en redemande.  

    Comme quoi, à  force de rappeler que la sexualité et l’érotisme ne sont pas que mécaniques et ne se limitent pas à un pénis qui bande et un vagin qui reçoit, le message commence à passer.  Cela, pour le plus grand bonheur d’un grand nombre d’hommes et de femmes qui ne peuvent, pour différentes raisons, se conformer aux critères habituels de performance génitale qui dominent dans nos sociétés.

    🙂

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  • On parle beaucoup, en cet été frisquet et diluvien, des Grandes chaleurs. 

    Celles du film de Sophie Lorrain que je n’ai pas vu encore mais que j’ai bien hâte de voir .

    Je suis étonnée des réactions et de l’intérêt que provoque  ce film en raison du fait qu’il met en scène une femme amoureuse d’un jeunot.  On ne finit plus d’épiloguer là-dessus dans les médias.  On m’a invitée à commenter ce film à la télé culturelle de Radio-Canada mais je n’ai pas pu, étant terrée au fond de ma campagne.  J’entendais ces derniers jours à la radio un commentateur culturel s’exclamer : «   C’est quelque chose !  Non seulement, elle vit un gros trip de cul mais elle devient carrément amoureuse de lui! »

    Ouais.  Et puis après?  Faut-il que nous vivions  encore dans des sociétés bien au prise avec les doubles standards et les deux poids, deux mesures, pour  nous énerver autant.  Pourquoi trouve-t-on  si exceptionnel, si marginal, si inquiétant, si « malade », qu’une quinca s’entiche, érotiquement et affectivement, d’un gars que  deux génération séparent d’elle?

    S’il  fallait qu’on s’excite le poil de jambes chaque fois qu’un homme de 40 à 80 ans vit une aventure sexuelle ou une histoire d’amour avec une donzelle qui a l’âge de sa fille ou de sa petite-fille, on aurait les poils en folie à perpète! 

    Profitons des « Grandes chaleurs » pour rappeler que les grands prêtres sexologues, Masters et Johnson, affirmaient, études à l’appui que le couple idéal, sur le plan purement de la mécanique sexuelle et de l’efficacité érotique, serait composé d’un minet de 18-20 ans et d’une femme blette ( c’est-à-dire  mure , très mure).  Pourquoi?  Simple, parce que les deux sont alors, respectivement, au maximum de leur potentiel sexuel en termes de performances :  elle est souvent multiormasmique, a du baggage et de l’expérience; il ne connaît pas la défaillance, bande à perpète et jouit à répétition.  

    Ce qui ne veut pas dire que ce couple représente l’alliance la plus satisfaisante à tous les autres égards, globalement et humainement.  Je suis la première à crier sur touts les toits qu’il n’y a pas que la performance.  Mais quand même … 

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  • Nous assistons ces dernières années à un mini baby-boom.
     
    Je suis de plus en plus convaincue qu'il y a un lien entre le nombre impressionnant  de naissances printanières que nous avons eu cette année et la pluie infernale qui a noyé notre mois de juillet l'an dernier.  
     
    On pourra vérifier  au printemps 2010 si le mois de juillet qui se termine aura un impact sur le les naissances.  Je serais prête à parier que oui.  C'est connu que les périodes de vacances sont propices aux rapprochements intimes: on a du temps, on est plus détendu et disposé aux câlins… C'est connu aussi que la pluie et  le mauvais temps prédisposent également aux séjours actifs sous la couette . 
     
     Et si le mauvais temps avait au moins cela de bon: exercer un impact positif sur natalité?
    "Encore un temps de cul!", dites-vous?  Mais non, un temps de "couette et bébé."
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